dimanche 7 février 2021

L'affaire Jane Eyre de Jasper Fforde

  

 

L'affaire Jane Eyre 
de Jasper Fforde 

Éditions 10 X 18 

Sortie le 19 mai 2005 
Format poche / 408 pages / Prix 9,60 €



Présentation de l'éditeur : 

Dans un monde où la littérature fait office de religion, la brigade des LittéraTec élucide plagiats, vols de manuscrits et controverses shakespeariennes. L'agent Thursday Next rêve, elle, d'enquêtes explosives, quand le cruel Achéron Hadès kidnappe Jane Eyre. Dans une folle course-poursuite spatio-temporelle, la jeune détective tentera l'impossible pour sauver l'héroïne de son roman fétiche.

Aux carrefours des genres et dopée par une imagination jubilatoire, L'Affaire Jane Eyre est une œuvre ébouriffée.


Mon avis :

Voilà un roman comme je les aime : complètement loufoque, bien travaillé et subtile. Thursday Next travaille pour les OpSpecs dans la branche littérature et voit un jour sa vie chamboulée quand on lui demande de l’aide sur une mission périlleuse. 

L’histoire se déroule en Angleterre dans un monde à la fois proche et fort différent du nôtre. L’auteur distille plusieurs petits détails qui marquent la différence entre nos deux mondes. Tellement discrètement que l’on relit les phrases pour être sûr d’avoir bien lu. Bourré de références historiques et littéraires, c’est un vrai bijou pour s’amuser. L’auteur embarque le lecteur dans une aventure grandiose dans un monde un peu fou. Tellement fou qu’il existe des kits pour fabriquer son dodo et même des personnes qui ont des têtes à arrêter les pendules (au sens propre). 

Aventure, enquête, fantastique, voyage, histoire, littérature, humour, voilà tous les ingrédients de ce roman qui se lit tout seul et avec beaucoup de plaisir. C’est le premier tome d’une saga et assurément je lirais la suite. J’ai très envie de découvrir la suite des aventures de Thursday. 

Largo Callahan : Six petites gouttes de sang partie 2 de Michel Robert

  

 

Largo Callahan : Six petites gouttes de sang
partie 2 
de Michel ROBERT 

Éditions Pocket 

Sortie le 8 octobre 2020 
Format poche / 512 pages / Prix 8,95 €



Présentation de l'éditeur : 

Après avoir accepté la dangereuse mission commanditée par la comtesse Di Sforza, l'audacieux Largo Callahan et ses redoutables pistoleros vont-ils réussir à rapporter le mystérieux coffre du Mexique ? Au bout de la piste, deux voies possibles : la mort ou les dollars. Mais des forces obscures, des volutes chamaniques anciennes et ténébreuses occultent la route. Largo devra consentir au pire des pactes s'il veut survivre et avoir une chance de mener à bien sa vengeance.


Mon avis :

On retrouve Largo exactement à l’endroit où on l’avait quitté au cours du tome 1. Avec sa bande de hors-la-loi, il essaie tant bien que mal de terminer la mission confiée par les Italiens. Au cours de cette seconde partie, Largo va accepter une nouvelle aventure qui va l’emmener dans une situation des plus périlleuse. Il aura besoin de toutes les ressources de ses âmes Irlandaise et Apache pour s’en sortir. 

Après la surprise et le plaisir de découvrir ce roman western, j’avoue que ce second tome m’a un peu plus fait lever les yeux au ciel. Plusieurs clichés, trop de fioritures sur le vocabulaire, j’ai pris moins de plaisir que pour la première partie. 
Néanmoins, le roman se lit facilement et je me suis attachée à ce métis et à son fidèle destrier. De plus, je suis curieuse de voir où l’auteur va nous emmener. L’histoire a pris un tournant plus que surprenant depuis les premiers chapitres.  

Dans ce second tome, l’histoire évolue pour poser l’intrigue générale de la saga. Car en effet, je peux dire après avoir lu les deux parties, que tout ceci n’était qu’un premier tome, une introduction à une histoire bien plus vaste. 

J’aurais aimé que ce soit indiqué plus clairement que c’était un premier tome d’une saga et non un one-shot. Si en plus, on prend en compte qu’il n’y avait aucune raison de découper le tome 1 en deux parties, vu que l’histoire est ininterrompue entre les deux livres, j’ai vraiment l’impression que l’objectif est de tirer un maximum d’argent du lecteur et ce n’est pas très agréable…

C’est donc un western sympa, qui se lit bien malgré les descriptions un peu lourdes et les clichés que l’on peut croiser. L’histoire change du tout au tout sur la fin présageant une grande saga d’un genre complètement fantastique. 


samedi 6 février 2021

Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi

  


Tu comprendras quand tu seras plus grande 
de Virginie Grimaldi 

Éditions Le Livre de Poche 

Sortie le 3 mai 2017 
Format poche / 480 pages / 8,20 €


Présentation de l'éditeur : 

Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu'elle ne déborde pas d'affection pour les personnes âgées. Dire qu'elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont  des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…
Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.


Mon avis :

Après avoir obtenu un CDD dans une maison de retraite à Biarritz, Julia quitte Paris pour échapper à la tourmente qu’elle vit depuis 6 mois. Elle ne sait pas trop ce qu’elle attend de ce poste, mais elle avait besoin de changer d’air. 

Ce roman fut une vraie belle surprise. J’ai vraiment apprécié l’histoire de Julia et comment l’auteur nous raconte son histoire. Assez triste au départ, l’intrigue va en s’améliorant et on termine le roman avec un sentiment de bien être, et un sourire aux lèvres. L’histoire est belle, elle nous enseigne quelques petites philosophies que l’on pourrait appliquer dans nos vies. On rit, on aimerait connaître ces personnes âgées avec leurs histoires. 

On pourrait croire l’ensemble un peu édulcoré, un joli verni posé sur les maisons de retraite, mais le but n'est pas de les mettre en avant mais bien leurs habitants : ces personnes âgées qui ont été jeunes elles aussi, qui ont vécu des amours, des drames, des joies et qui profitent à présent au maximum de ce que la vie leur apporte.

Les chapitres, courts, oscillent entre tristesse et joie, humour et larmes, mais plus on avance et plus le positif prend le pas. Et c’est vraiment avec beaucoup de plaisir que l’on referme ce roman avec qui on a passé un très bon moment. C’est une belle lecture à découvrir. 





Le jour où les lions mangeront de la salade verte de Raphaëlle Giordano

  


Le jour où les lions mangeront de la salade verte 
de Raphaëlle Giordano

Éditions Pocket 

Sortie le 6 juin 2019 
Format poche / 384 pages / 7,60 €


Présentation de l'éditeur : 

Maximilien Vogue, homme d'affaires puissant et charismatique, ne manque pas d'assurance.
Il est même l'archétype du lion rugissant au caractère bien trempé, prompt à vouloir tout diriger et contrôler. C'est typiquement pour ce profil d'hommes et de femmes que Romane Gardener, piquante trentenaire, a créé son programme de relooking intégral de mentalité. Réveiller la sensibilité, l'écoute et la bienveillance chez ses clients, amener un peu de douceur et d'humanité dans ce monde de brutes, voilà ce qui l'anime ! Lui, si fier, elle, si passionnée... La rencontre entre Maximilien et Romane ne va pas être de tout repos. Une chose est sûre : elle va avoir du fil à retordre... pour son plus grand bonheur !


Mon avis : 

Dans ce roman à deux voix, on suit Romane et Maximilien. Romane gère une entreprise qui permet aux personnes de se libérer de leurs travers “burnés”, c'est-à-dire : l’agressivité, l’excès de contrôle, les préjugés, la jalousie, la suffisance, etc. Tous les sentiments négatifs qui peuvent mettre à mal notre vie et celles des personnes qui nous entourent. Maximilien, lui, va suivre ce programme et cela va chambouler sa vie. 

Je suis assez mitigée sur ce roman. Je sens bien ce qu’a voulu faire l’auteur : sous le couvert d’une romance mignonne, passer des messages et conseiller les personnes sur du développement personnel. Cependant, j’ai trouvé que c’était mal fait, un peu branlant. La mayonnaise ne monte pas. La romance est sympa. Le développement personnel est intéressant. Mais les deux ensemble dans ce roman, ça ne colle pas. L’idée pourtant était plutôt bonne. 

Les personnages, eux, sont peu attachants. Maximilien paraît finalement trop parfait, Romane nous fatigue par son manque de confiance en elle répété. 
Malgré cela, le roman se lit vite, chacun peut y trouver ce qu’il veut, des conseils pour le développement personnel, de la distraction avec la romance. Je suis contente d’avoir testé un roman de l’auteur, mais je doute d’en relire un jour. 



Mariage (en douce) à l'italienne de Meg Cabot

  


Mariage (en douce) à l'italienne 
de Meg Cabot 

Éditions Marabout 

Sortie le 14 février 2007 
Format broché / 312 pages


Présentation de l'éditeur : 

Jane accompagne un couple d'amis, Holly et Mark, qui ont décidé de partir se marier en douce en Italie car leurs parents respectifs sont hostiles à leur union. Elle décide de tenir un carnet de voyage? Le garçon d'honneur Cal, qui fait aussi partie de l'équipée, fait de même. C'est au travers de leurs écrits, et d'échanges de mails avec leurs proches restés aux Etats-Unis, que nous allons suivre les péripéties du voyage de ces deux couples américains en Europe. Une comédie rondement menée.


Mon avis : 

C’est le troisième tome de la saga des garçons de Meg Cabot. On suit Jane Harris, illustratrice pour le New York journal. Ce tome est un peu différent des précédents puisqu’il ne se passe pas à New York, mais en Italie, dans la région des Marches. Jane accompagne sa meilleure amie Holly pour être sa témoin  à son mariage secret. Le voyage compte 4 personnes : Jane la témoin, Holly la future mariée, Mark le futur marié et Cal le témoin du marié. 

Fidèle à la saga, le roman est toujours épistolaire, mais du fait que le cadre est différent, l’auteur a varié les supports. Ici, les emails côtoient les journaux intimes, les annonces et les menus. Encore une fois, Meg Cabot nous offre quelques clins d'œil aux personnages des tomes précédents pour nous donner de façon indirecte de leurs nouvelles. 
La romance est mignonne même si ce n’est pas ma préférée. On se déplace en Italie avec les décors et la nourriture. Cela offre au lecteur un peu de voyage et de détente. 
Dynamique, amusant, prenant, ce roman se lit encore tout seul. Un petit bonheur pour se détendre.

Embrouilles à Manhattan de Meg Cabot

 



Embrouilles à Manhattan
de Meg Cabot

Éditions Marabout

Sortie le 30 janvier 2008
Format broché / 384 pages / Prix 2,98 €



Présentation de l'éditeur :

Chargée des ressources humaines dans un grand journal, Kate doit renvoyer la responsable de la cafétéria. L'affaire atterrit dans les mains d'un bel avocat, Mitchell Hertzog, dont Kate va tomber amoureuse. Des liens qui ne simplifieront guère la romance !

Mon avis :

Second tome de la saga des garçons de Meg Cabot. Kathleen travaille au service des ressources humaines du New York journal. Après une formation en psychologie, elle travaille depuis peu à ce poste. Suite à un conflit entre l’avocat, Stuart Hertzog, représentant le journal, et la cuisinière du journal, Mme Lopez,  Kate se retrouve à devoir la licencier. En plus de créer un grand tollé (Mme Lopez remplissait les ventres du journal avec des gourmandises sucrées à se damner), Kate se retrouve en ligne de mire d’une accusation pour licenciement abusif. Stuart Herzgog ne pouvant prendre l’affaire, étant directement impliqué, il demande à son frère de s’en occuper. 

Encore une comédie romantique réussie pour Meg Cabot. En plus des emails, ce roman ajoute des échanges de messagerie en ligne, des petites annonces et messages sur répondeur. L’auteur a encore fait un travail du tonnerre en jouant sur le texte, mais aussi le cadre avec les pseudos, les objets, les adresses emails, c’est un vrai régal. 

L’intrigue est prenante et mignonne. Le roman se lit tout seul et on passe un excellent moment avec les employés du New York Journal. On a quelques clins d'œil aux personnages du premier tome et on apprécie de voir ce qu’ils deviennent. Encore une fois, le lecteur en arrive à vouloir aller travailler là-bas, avec ces personnages attachants, marrants et humains. 
Encore un succès pour Meg Cabot qui nous offre un roman parfait pour la détente et le rire. 

Melissa et son voisin de Meg Cabot

  


Melissa et son voisin 
de Meg Cabot 

Éditions Le Livre de Poche 

Sortie le 21 février 2007 
Format poche / 384 pages 


Présentation de l'éditeur : 

Célibataire, Melissa tient la rubrique des potins d’un quotidien new-yorkais. Lorsque sa voisine de palier est agressée et se retrouve à l’hôpital, Melissa lui propose de veiller sur son trois-pièces et sur son danois. Vite débordée par l’animal, elle appelle à la rescousse le neveu de sa voisine qui promet d’occuper l’appartement. Mais celui-ci se fait remplacer par un ami, un jeune homme qui tient la rubrique « people » du quotidien concurrent. Entre Melissa et son voisin, la guerre est déclarée...


Mon avis :

Premier tome de sa saga des garçons, on suit à travers des échanges d’emails les tribulations des employés du New York Journal. Ici, Mélissa, employée dans la rubrique people du journal, va se retrouver à devoir s’occuper des animaux de sa voisine âgée hospitalisée. Malheureusement, jonglant entre les animaux et son travail, Mélissa se retrouve vite débordée et en vient à joindre le neveu de sa voisine pour qu’il l’aide. Ce dernier, sur le point de partir en vacances avec un mannequin, arrive à convaincre un ancien ami de fac de se faire passer pour lui et s’occuper des affaires de sa tante. 

C’est une comédie romantique par excellence. Le ton reste léger et amusant tout le long du récit. Des quiproquos et autres scènes amusantes agrémentent le récit. Le fait que ce ne sont que des emails rend la lecture très dynamique et prenante. L’auteur joue sur tout : les adresses emails, les objets, les messages. Elle maîtrise les codes et s’amuse avec. On aimerait travailler dans ce journal et pouvoir être mis dans les chaînes d’emails ou avoir le dernier ragots aux toilettes. 

C’est une lecture géniale pour se détendre, rire, passer un bon moment, rêver d’avoir les mêmes collègues et pouvoir échanger plein de messages toute la journée. À dévorer sans modération !