Peri Reed
Tome 1 : Drafter
de Kim Harrison
Éditions Bragelonne
Sortie le 17 août 2016
Format broché / 498 pages / Prix 20,00 €
Présentation de l'éditeur :
Detroit 2030 : doublée par la personne qu'elle aimait et trahie par 
l'organisation gouvernementale secrète qui l'a entraînée à utiliser son 
corps comme une arme, Peri Reed est une renégate en fuite.
Ne 
jamais pardonner ni oublier a toujours été le credo de Peri. Mais son 
travail le rend particulièrement difficile à appliquer au quotidien. En 
effet, elle est un drafter, car elle possède un pouvoir inestimable qui 
lui permet de modifier le temps, mais la condamne aussi à oublier à la 
fois l‘ancienne histoire qu’elle a modifiée et celle qu'elle a réécrite.
Et
 lorsque Peri découvre son nom sur une liste d'agents corrompus, elle 
comprend qu’elle a été manipulée par l’agence. Elle rejoint alors un 
vétéran mystérieux dans une course mortelle pour reconstituer la vérité 
sur sa dernière mission, incapable de faire confiance... même à 
elle-même ! 
Mon avis : 
Kim
 Harrison nous sert ici un récit intéressant avec de nombreux 
retournements de situation. Peri Reed a la capacité de remonter dans le 
temps, de quelques secondes à quelques minutes. Ce talent lui a ouvert 
les portes d'une organisation gouvernementale. Malheureusement, elle va 
découvrir que cette agence n'est pas blanche comme neige et que les 
personnes sur qui elle pensait pourvoir compter la manipulent...
Les
 personnages ont leur charme même si dès leur première description on 
devine à qui on peut faire confiance ou non. Peri mène son combat telle 
une marionnette qui souhaiterait qu'on lui coupe les fils. Elle a de la 
ressource et s'en sort pas trop mal. On doute souvent des actions des 
différents personnages qui l'entourent. Tous semblent avoir une bonne 
raison d'utiliser Peri ou de lui mentir. 
L'intrigue
 est bonne, l'auteur a su créer une histoire intéressante, pas trop 
convenue, qui nous réserve quelques surprises. Il y a d'excellentes 
idées dans le récit, des éléments très intéressants qui, 
malheureusement, sont gâchés par des erreurs de la part de l'auteur et 
un très mauvais travail éditorial.
En
 effet, Kim Harrison dans son histoire a négligé plusieurs descriptions.
 Ainsi, les retours dans le temps sont flous. On ne comprend pas 
exactement comment cela fonctionne, ni ce qu'il s'y passe. Ça gâche la 
lecture. De plus, d'autres éléments ne sont pas expliqués ou développés.
 Par exemple à la fin, on apprend des arrestation en une phrase alors 
qu'on attend ce moment depuis 450 pages, l'auteur le mentionne à peine 
comme un détail. Enfin, on peut ajouter des incohérences dans 
l'histoire. Il est vrai que l'histoire est déjà intense et fournie, mais
 bâcler ces petits détails n'est pas pour plaire. 
Côté travail éditorial, c'est un vrai massacre. Un paragraphe a carrément été copié collé deux fois à la suite, des lettres manquent, il y a aussi des problèmes de traduction, des fautes d'orthographe et, pire, des fautes de conjugaison. Ce dernier point est peut-être le plus impactant quand on est dans une histoire où le passé, présent et mensonges se mélangent en maëlström d'histoires, il en devient impossible de se retrouver dans les événements.
Côté travail éditorial, c'est un vrai massacre. Un paragraphe a carrément été copié collé deux fois à la suite, des lettres manquent, il y a aussi des problèmes de traduction, des fautes d'orthographe et, pire, des fautes de conjugaison. Ce dernier point est peut-être le plus impactant quand on est dans une histoire où le passé, présent et mensonges se mélangent en maëlström d'histoires, il en devient impossible de se retrouver dans les événements.
C'est
 bien dommage car l'histoire a un vrai potentiel. Elle est intéressante,
 mais devient vite lassante. Si on tient le coup face aux incohérences, 
c'est la traduction qui vient nous embrouiller. 
Pour
 finir, je ne comprends pas pourquoi l'auteur a décidé d'en faire une 
série. Le premier tome se suffit à lui-même et, personnellement, je ne 
vois pas l'intérêt de poursuivre l'histoire de Peri.
Espérons
 qu'avec la réédition en poche, la maison d'édition rattrapera le coup 
pour qu'au moins le lecteur puisse avoir ces problèmes en moins à la 
lecture.
 

 
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