Les chroniques d'Édimbourg
Tome 1 : 44 Scotland Street
d'Alexander McCall Smith
Éditions 10/18
Collection Hors Collection
Sortie le 5 juin 2008
Format poche / 413 pages / 7.10€
Présentation de l'éditeur :
Quand la jeune Pat pousse la porte du 44 Scotland Street, elle espère
bien prendre un nouveau départ. Entre son colocataire, un beau gosse
insupportable et terriblement séduisant, et son excentrique voisine de
palier, Domenica, la voilà entraînée dans une nouvelle vie au coeur de
l'Edimbourg bohème. Son travail à la galerie «Something Spécial»
s'annonce pourtant un peu morne. Sauf que Pat découvre au fond de
l'obscur endroit un tableau qui pourrait bien valoir son pesant d'or et
transformer sa vie ! D'abord publiées sous la forme d'un
roman-feuilleton, ces chroniques d'Alexander McCall Smith brossent avec
humour et tendresse la société d'Edimbourg et composent, entre
chasses-croisés amoureux et intrigues haletantes, une savoureuse galerie
de portraits.
Mon avis :
Voilà un livre qui m'a pris quasiment 3 semaines à terminer. Non pas qu'il soit compliqué ou difficile, seulement je dirais qu'il est très laborieux de rentrer dans l'intrigue.
Tout d'abord motivée par la lecture de ce livre qui se déroule à Édimbourg, ville que j’affectionne particulièrement, mon enthousiasme est vite retombédevant le manque d'intrigue et la légèreté des personnages.
J'avais espéré me replonger dans les rues de la ville à travers les mots de l'auteur, capitale que j'ai eu l'occasion de visiter deux fois, toutefois je me suis vite rendue compte que seul un Édimbourgeois pourrait s'y retrouver.
En ce qui concerne l'intrigue, elle est longue à venir et est assez superficielle. Il y a beaucoup de tergiversations pour peu de choses. Néanmoins, je tiens à modérer mes propos : cela se justifie puisque à l'origine ce sont des chroniques publiées dans un journal. En lecture journalière ou hebdomadaire, la lecture doit être beaucoup plus intéressante et prenante.
Les personnages, quant à eux, sont à peine survolés et généralement ils ont un caractère exécrable. Irène, la mère de Bertie, m'a fait bondir plus d'une fois. C'est un personnage horrible. Une mère stupide, bornée, qui par ses envies d'avoir un enfant surdoué, pousse son fils dans des domaines qui ne lui plaisent pas, quitte à lui gâcher son enfance. Pat, qui aurait pu être un personnage intéressant, sombre dans le cliché et va finir par tomber amoureuse de son colocataire narcissique et présomptueux.
Un personnage me semblait intéressant : Lizzie, la fille de Todd, l'agent immobilier, et de Sasha. Le peu de fois où elle est présente, elle fait preuve de jugeote et d'indépendance. Malheureusement, elle fait plus partie des figurants qu'autre chose... De même que Ronnie patronne d'un bar-café, grande lectrice et qui apporte, par touches, quelques axes de réflexion intéressants.
Domenica, la voisine excentrique, qui est la seule qui rattrape un peu tous les personnages principaux, n'a pas su me plaire plus que ça.
Dans l'ensemble c'est un livre qui se lit tout seul, parfait pour la détente ou pour ne pas réfléchir. Je pense, de plus, qu'il devait être plus distrayant de lire les chroniques directement dans le journal. En effet, en ayant un livre dans les mains, il est difficile de prendre du recul et de comprendre que ce sont des chroniques et donc qu'elles ne répondent pas aux même attentes qu'un roman.
Enfin, il faut quand même mettre en avant le talent de l'auteur qui n'avait à chaque fois qu'un jour ou deux d'avance pour écrire ses textes, tenir en haleine le lecteur et faire une histoire cohérente et qui dure dans le temps.
En conclusion, ce sont des chroniques légères et provocantes, parfaites pour décompresser. Badine, l'histoire se laisse lire et les personnages ne sont pas là pour plaire mais pour faire réagir le lecteur.
Tout d'abord motivée par la lecture de ce livre qui se déroule à Édimbourg, ville que j’affectionne particulièrement, mon enthousiasme est vite retombé
J'avais espéré me replonger dans les rues de la ville à travers les mots de l'auteur, capitale que j'ai eu l'occasion de visiter deux fois, toutefois je me suis vite rendue compte que seul un Édimbourgeois pourrait s'y retrouver.
En ce qui concerne l'intrigue, elle est longue à venir et est assez superficielle. Il y a beaucoup de tergiversations pour peu de choses. Néanmoins, je tiens à modérer mes propos : cela se justifie puisque à l'origine ce sont des chroniques publiées dans un journal. En lecture journalière ou hebdomadaire, la lecture doit être beaucoup plus intéressante et prenante.
Les personnages, quant à eux, sont à peine survolés et généralement ils ont un caractère exécrable. Irène, la mère de Bertie, m'a fait bondir plus d'une fois. C'est un personnage horrible. Une mère stupide, bornée, qui par ses envies d'avoir un enfant surdoué, pousse son fils dans des domaines qui ne lui plaisent pas, quitte à lui gâcher son enfance. Pat, qui aurait pu être un personnage intéressant, sombre dans le cliché et va finir par tomber amoureuse de son colocataire narcissique et présomptueux.
Un personnage me semblait intéressant : Lizzie, la fille de Todd, l'agent immobilier, et de Sasha. Le peu de fois où elle est présente, elle fait preuve de jugeote et d'indépendance. Malheureusement, elle fait plus partie des figurants qu'autre chose... De même que Ronnie patronne d'un bar-café, grande lectrice et qui apporte, par touches, quelques axes de réflexion intéressants.
Domenica, la voisine excentrique, qui est la seule qui rattrape un peu tous les personnages principaux, n'a pas su me plaire plus que ça.
Dans l'ensemble c'est un livre qui se lit tout seul, parfait pour la détente ou pour ne pas réfléchir. Je pense, de plus, qu'il devait être plus distrayant de lire les chroniques directement dans le journal. En effet, en ayant un livre dans les mains, il est difficile de prendre du recul et de comprendre que ce sont des chroniques et donc qu'elles ne répondent pas aux même attentes qu'un roman.
Enfin, il faut quand même mettre en avant le talent de l'auteur qui n'avait à chaque fois qu'un jour ou deux d'avance pour écrire ses textes, tenir en haleine le lecteur et faire une histoire cohérente et qui dure dans le temps.
En conclusion, ce sont des chroniques légères et provocantes, parfaites pour décompresser. Badine, l'histoire se laisse lire et les personnages ne sont pas là pour plaire mais pour faire réagir le lecteur.
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