La petite maréchale
de T. Trilby
Éditions Flammarion
Sortie en 1948
Format poche / 189 pages / xx€
Présentation de l'éditeur :
Sans.
Mon avis :
C'est un livre que j'avais lu toute jeune et qui, d'une certaine manière, m'avait marquée puisque je me rappelais avoir énormément aimé sans toutefois pouvoir me rappeler de l'histoire.
L'histoire se déroule au milieu du XXème siècle, on découvre la petite maréchale, jeune fille de 13 ans pourrie gâtée par son grand-père maréchal de l'île de Floreal dans le Pacifique. Cette jeune demoiselle a tout : 50 domestiques, un palace, un éléphant, une pirogue pour chaque jour de la semaine et elle a même obtenu de son grand-père un petit chinois qu'ils ont trouvé dans la jungle il y a de nombreuses années. À peu près du même âge, Tchang-Tsé s'est depuis lors voué au bien-être de la petite maréchale et ne l'a plus quittée.
Toutefois, la vie de cette dernière va être bouleversée lorsque son grand-père mourra prématurément.
C'est un petit livre intéressant et très bien écrit. On retrouve l'écriture soignée et travaillée de l'époque. Je pense qu'idéalement c'est une œuvre à mettre entre les mains des enfants capricieux, pour leur apprendre que dans la vie tout ne leur est pas dû et qu'ils doivent apprendre à modérer leur caractère. Ce livre a un côté très moralisateur, parfois lourd, mais toujours bien expliqué et développé. Pourquoi il ne faut pas agir comme ça, qu'elles en sont les conséquences sur soi mais aussi sur autrui, comment pourrait-on améliorer les choses, etc.
L'évolution du caractère de la petite maréchale est palpable. Toutefois, il est dommage qu'elle doive passer par autant de difficultés pour réaliser qu'elle n'a pas un comportement très respectueux et agréable... On se rend vite compte qu'au final le fautif dans l'histoire, ce n'est pas elle, mais bien la personne qui l'a élevée. Ayant toujours eu tout ce qu'elle voulait, sans se poser de questions ou sans avoir jamais appris quoi que ce soit de la vie ou à tout simplement à avoir de l'empathie, elle ne s'est jamais inquiétée pour autrui et ne s'est jamais mise à la place des autres. Sa prise de conscience, lente mais bien effective, va la changer.
Bien que parfois son caractère de cochon m'énervait énormément, elle a su me tirer quelques larmes à la fin du roman.
En conclusion, un petit livre agréable, parfois agaçant, mais qui sait toucher et trouver les mots justes afin d'aider les jeunes à ne pas penser qu'à eux, à réaliser qu'ils font partie d'un tout et qu'ils ne sont pas seuls au monde.
L'histoire se déroule au milieu du XXème siècle, on découvre la petite maréchale, jeune fille de 13 ans pourrie gâtée par son grand-père maréchal de l'île de Floreal dans le Pacifique. Cette jeune demoiselle a tout : 50 domestiques, un palace, un éléphant, une pirogue pour chaque jour de la semaine et elle a même obtenu de son grand-père un petit chinois qu'ils ont trouvé dans la jungle il y a de nombreuses années. À peu près du même âge, Tchang-Tsé s'est depuis lors voué au bien-être de la petite maréchale et ne l'a plus quittée.
Toutefois, la vie de cette dernière va être bouleversée lorsque son grand-père mourra prématurément.
C'est un petit livre intéressant et très bien écrit. On retrouve l'écriture soignée et travaillée de l'époque. Je pense qu'idéalement c'est une œuvre à mettre entre les mains des enfants capricieux, pour leur apprendre que dans la vie tout ne leur est pas dû et qu'ils doivent apprendre à modérer leur caractère. Ce livre a un côté très moralisateur, parfois lourd, mais toujours bien expliqué et développé. Pourquoi il ne faut pas agir comme ça, qu'elles en sont les conséquences sur soi mais aussi sur autrui, comment pourrait-on améliorer les choses, etc.
L'évolution du caractère de la petite maréchale est palpable. Toutefois, il est dommage qu'elle doive passer par autant de difficultés pour réaliser qu'elle n'a pas un comportement très respectueux et agréable... On se rend vite compte qu'au final le fautif dans l'histoire, ce n'est pas elle, mais bien la personne qui l'a élevée. Ayant toujours eu tout ce qu'elle voulait, sans se poser de questions ou sans avoir jamais appris quoi que ce soit de la vie ou à tout simplement à avoir de l'empathie, elle ne s'est jamais inquiétée pour autrui et ne s'est jamais mise à la place des autres. Sa prise de conscience, lente mais bien effective, va la changer.
Bien que parfois son caractère de cochon m'énervait énormément, elle a su me tirer quelques larmes à la fin du roman.
En conclusion, un petit livre agréable, parfois agaçant, mais qui sait toucher et trouver les mots justes afin d'aider les jeunes à ne pas penser qu'à eux, à réaliser qu'ils font partie d'un tout et qu'ils ne sont pas seuls au monde.
La petite maréchale a paru en 1944, sous Pétain. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec les idées d'extrême droite de Trilby, manifestes dans "Bouboule chez les Croix-de-Feu" (1936).
RépondreSupprimerJ'avais adoré ce livre aussi quand j'étais petite. Je n'ai aucune idée ou souvenir de comment il a trouvé son chemin vers moi mais je sais que je l'ai gardé et doit toujours l'avoir dans mes bibliothèques. Je voulais le recommander à une amie australienne mais je viens de constater qu'il n'a jamais été traduit. Quel dommage! Merci pour votre post, que j'ai bien apprécié.
RépondreSupprimernadine