Anita Blake
Tome 17 : Jeux de Fauves
de Laurell K Hamilton
Éditions Bragelonne
Sortie le 29 mars 2013
Format broché / 576 pages / 25€
Présentation de l'éditeur :
C’est
le cadeau répugnant d’un vampire tueur en série qui m’a incitée à
m’intéresser à Las Vegas. Mais la situation est pire que je ne le
pensais : plusieurs officiers de police
et un exécuteur ont été assassinés. Épaulée par trois Marshals, dont
l’impitoyable Edward, je dois mener l’enquête. Heureusement qu’il est là
pour couvrir mes arrières, car tout porte à croire que c’est un
tigregarou qui a fait le coup. Or, ces derniers sont très puissants dans
la Cité du péché, ce qui signifie que je risque bien de prendre
quelqu’un de haut placé à rebrousse-poil…
Mon avis :
Quel
bonheur ! J'ai pris un grand plaisir à ma lecture, on retrouve enfin un
tome avec une vraie intrigue policière et quasiment pas d'ardeur.
J'aimais tellement le livre, que j'ai ralenti exprès ma lecture afin
d'en profiter un maximum.
Ici Anita reçoit le cadeau de Vittorio, vampire tueur en série que l'on a croisé dans le tome 12 : Rêves d'Incube. À cause de ce présent macabre, Anita va devoir aller l'affronter à Las Vegas. Mais elle ne sera pas seule, Edward, toujours partant pour une bonne partie de chasse, va la rejoindre avec Olaf et Bernardo. Là-bas, elle va rencontrer l'équipe du SWAT local qui a intégré des psys puissants dans son unité.
Comme je l'ai dit précédemment, ce tome m'a énormément plu. D'abord, parce qu'enfin on retrouve une vraie enquête policière avec investigation : étude des preuves et des cadavres, et interrogatoires. Anita va tout faire pour retrouver Vittorio mais aussi comprendre ce qui s'est passé sur la scène de crime à Las Vegas. Ensuite, ce qui m'a plu, c'est que le harem d'Anita est resté à Saint- Louis. Entendons-nous bien, j'aime beaucoup Micah, Nataniel, Jean-Claude et tous ses autres amants, mais avec les derniers opus, je saturais un peu et ce tome fut une bouffée de fraîcheur. Au placard l'ardeur et en avant le Marshall fédéral et l'investigation. Enfin, j'ai adoré retrouver Edward. Je ne dirais pas ça pour les deux autres chasseurs cependant, mais j'y reviendrai.
Retrouver Anita plus en Marshall fédéral qu'en servante humaine était extra. Efficace et dévouée à son travail, la suivre dans son enquête est un bonheur ! Comme toujours lorsqu'elle travaille, j'admire ses compétences : elle est toujours au fait de la loi (qui change constamment à cause des différents procès), sait ce qu'elle fait et le fait bien. De plus, j'adore sa capacité à admettre ses erreurs, les assumer, s'excuser et réparer ses torts. Par exemple, dans le livre, à un moment elle est plutôt agressive avec le médecin légiste et lui sort quelques horreurs. Une fois calmée, elle fait demi-tour et revient s'excuser, car elle admet et comprend qu'elle n'a pas eu le comportement adéquat. Elle reste très humaine sur ce point, elle fait des erreurs comme tout le monde, et elle les assume. Cela m'a toujours impressionnée, du premier tome à celui-ci, ce trait de caractère ne varie pas. Ne pas avoir tous ses amants dans son giron, permet aussi à Anita de faire le point sur sa vie sentimentale et sur l'ardeur, car cette dernière bien que de mieux en mieux contrôlée, reste présente, toujours sous-jacente.
Les Marshall fédéraux, ou plutôt les chasseurs, qui accompagnent Anita, font une sacrée équipe avec cette dernière. Edward, Olaf et Bernardo sont des guerriers émérites et ils savent ce qu'ils font. La relation entre Edward et Anita a beaucoup évoluée, surtout depuis le tome 9 : Papillon d'obsidienne, et encore dans ce tome, on voit des nouveaux changements. J'aime beaucoup la relation qui s'est instaurée entre ces deux personnages, et déjà que j'adorais le personnage d'Edward, mon affection pour lui ne va qu'en grandissant.
Bernardo reste le séducteur que l'on connaît, c'est un renfort efficace mais discret. Olaf quant à lui est le personnage du livre qui m'a le plus fait flipper ! Il y a pourtant de sacrés monstres dans cet opus mais c'est lui qui remporte la palme. Laurell K. Hamilton en a fait un personnage terrifiant, usant psychologiquement et toujours à l'affût. Un vrai prédateur qui ne fait qu'attendre son heure. Je me demande ce que cela donnera le jour où il décidera qu'elle est venue... D'un côté j'étais terrifiée par cet homme, d'un autre, j'ai aimé me faire peur ainsi mais aussi la façon dont l'auteur jouait avec ça. Ce stress psychologique est très bien utilisé et décrit, de ce fait, le lecteur ne pourra que frissonner au moindre geste ou remarque d'Olaf. C'est très bien fait, et je ne pouvais qu'admirer ce travail.
On découvrira aussi l'équipe du SWAT et plein de nouveaux pouvoirs psychiques. C'était très intéressant, j'espère que l'auteur continuera à nous en présenter d'autres aussi captivants.
L'ardeur ici est absente pendant 90% de l'ouvrage. Merveilleux ! Elle ne se manifeste que sur la fin, mais de manière assez contrôlée. Il est appréciable que l'ardeur évolue et soit de mieux en mieux encadrée, cela permet à Anita d'évoluer avec et de se concentrer sur ses autres pouvoirs psychiques.
Seulement une partie de ces derniers sont mis en avant, celle de ses bêtes et particulièrement ses tigres. Anita possède toutes les couleurs des tigres et, en étant à Las Vegas, dans laquelle vie Bibiana la reine des tigres blancs, elle va se retrouver en plein cœur de leur royaume et va devoir apprendre à apprivoiser ses félins. Il est intéressant de découvrir plus en avant cette partie d'Anita, ainsi que le passé des tigres, cependant je suis encore restée sur ma faim concernant ses pouvoirs de nécromancienne. Ils sont géniaux ses pouvoirs ! Et pourtant cela fait un moment que l'auteur ne les exploite plus. On en vient presque à oublier sa vraie nature, son statut de servante humaine occulte beaucoup trop ça, et c'est dommage.
L'écriture de Laurell K. Hamilton est toujours aussi prenante, les répliques super, j'ai même eu un fou rire à la dernière page du livre.
Par contre, un point m'a un peu chagrinée, c'est que j'ai eu l'impression que l'auteur a expédié la fin du livre. Ce n'est pas la première fois que je le constate. Elle prend bien son temps pour développer l'intrigue, enquêter, etc. Mais dès l'instant où on arrive au but, en quelques pages c'est terminé. J'aurais aimé qu'elle détaille un peu plus cette fin. On n'a même pas eu la séparation d'Olaf et d'Anita, je m'attendais à un petit quelque chose, surtout avec tout ce qu'il lui/nous a fait subir dans ce tome. Donc je suis un peu restée sur ma faim, bien que tout le reste fût génial.
En conclusion, ce tome est gé-ni-al ! On retrouve une super enquête, l'ardeur ne se présente quasiment pas, Edward est là avec les autres Marshall pour une chasse comme on les aime, on découvre plein de nouveaux pouvoirs psychiques, c'est super ! La rupture avec les tomes précédents se confirme, sans pour autant que l'auteur perdre sa superbe plume.
Ici Anita reçoit le cadeau de Vittorio, vampire tueur en série que l'on a croisé dans le tome 12 : Rêves d'Incube. À cause de ce présent macabre, Anita va devoir aller l'affronter à Las Vegas. Mais elle ne sera pas seule, Edward, toujours partant pour une bonne partie de chasse, va la rejoindre avec Olaf et Bernardo. Là-bas, elle va rencontrer l'équipe du SWAT local qui a intégré des psys puissants dans son unité.
Comme je l'ai dit précédemment, ce tome m'a énormément plu. D'abord, parce qu'enfin on retrouve une vraie enquête policière avec investigation : étude des preuves et des cadavres, et interrogatoires. Anita va tout faire pour retrouver Vittorio mais aussi comprendre ce qui s'est passé sur la scène de crime à Las Vegas. Ensuite, ce qui m'a plu, c'est que le harem d'Anita est resté à Saint- Louis. Entendons-nous bien, j'aime beaucoup Micah, Nataniel, Jean-Claude et tous ses autres amants, mais avec les derniers opus, je saturais un peu et ce tome fut une bouffée de fraîcheur. Au placard l'ardeur et en avant le Marshall fédéral et l'investigation. Enfin, j'ai adoré retrouver Edward. Je ne dirais pas ça pour les deux autres chasseurs cependant, mais j'y reviendrai.
Retrouver Anita plus en Marshall fédéral qu'en servante humaine était extra. Efficace et dévouée à son travail, la suivre dans son enquête est un bonheur ! Comme toujours lorsqu'elle travaille, j'admire ses compétences : elle est toujours au fait de la loi (qui change constamment à cause des différents procès), sait ce qu'elle fait et le fait bien. De plus, j'adore sa capacité à admettre ses erreurs, les assumer, s'excuser et réparer ses torts. Par exemple, dans le livre, à un moment elle est plutôt agressive avec le médecin légiste et lui sort quelques horreurs. Une fois calmée, elle fait demi-tour et revient s'excuser, car elle admet et comprend qu'elle n'a pas eu le comportement adéquat. Elle reste très humaine sur ce point, elle fait des erreurs comme tout le monde, et elle les assume. Cela m'a toujours impressionnée, du premier tome à celui-ci, ce trait de caractère ne varie pas. Ne pas avoir tous ses amants dans son giron, permet aussi à Anita de faire le point sur sa vie sentimentale et sur l'ardeur, car cette dernière bien que de mieux en mieux contrôlée, reste présente, toujours sous-jacente.
Les Marshall fédéraux, ou plutôt les chasseurs, qui accompagnent Anita, font une sacrée équipe avec cette dernière. Edward, Olaf et Bernardo sont des guerriers émérites et ils savent ce qu'ils font. La relation entre Edward et Anita a beaucoup évoluée, surtout depuis le tome 9 : Papillon d'obsidienne, et encore dans ce tome, on voit des nouveaux changements. J'aime beaucoup la relation qui s'est instaurée entre ces deux personnages, et déjà que j'adorais le personnage d'Edward, mon affection pour lui ne va qu'en grandissant.
Bernardo reste le séducteur que l'on connaît, c'est un renfort efficace mais discret. Olaf quant à lui est le personnage du livre qui m'a le plus fait flipper ! Il y a pourtant de sacrés monstres dans cet opus mais c'est lui qui remporte la palme. Laurell K. Hamilton en a fait un personnage terrifiant, usant psychologiquement et toujours à l'affût. Un vrai prédateur qui ne fait qu'attendre son heure. Je me demande ce que cela donnera le jour où il décidera qu'elle est venue... D'un côté j'étais terrifiée par cet homme, d'un autre, j'ai aimé me faire peur ainsi mais aussi la façon dont l'auteur jouait avec ça. Ce stress psychologique est très bien utilisé et décrit, de ce fait, le lecteur ne pourra que frissonner au moindre geste ou remarque d'Olaf. C'est très bien fait, et je ne pouvais qu'admirer ce travail.
On découvrira aussi l'équipe du SWAT et plein de nouveaux pouvoirs psychiques. C'était très intéressant, j'espère que l'auteur continuera à nous en présenter d'autres aussi captivants.
L'ardeur ici est absente pendant 90% de l'ouvrage. Merveilleux ! Elle ne se manifeste que sur la fin, mais de manière assez contrôlée. Il est appréciable que l'ardeur évolue et soit de mieux en mieux encadrée, cela permet à Anita d'évoluer avec et de se concentrer sur ses autres pouvoirs psychiques.
Seulement une partie de ces derniers sont mis en avant, celle de ses bêtes et particulièrement ses tigres. Anita possède toutes les couleurs des tigres et, en étant à Las Vegas, dans laquelle vie Bibiana la reine des tigres blancs, elle va se retrouver en plein cœur de leur royaume et va devoir apprendre à apprivoiser ses félins. Il est intéressant de découvrir plus en avant cette partie d'Anita, ainsi que le passé des tigres, cependant je suis encore restée sur ma faim concernant ses pouvoirs de nécromancienne. Ils sont géniaux ses pouvoirs ! Et pourtant cela fait un moment que l'auteur ne les exploite plus. On en vient presque à oublier sa vraie nature, son statut de servante humaine occulte beaucoup trop ça, et c'est dommage.
L'écriture de Laurell K. Hamilton est toujours aussi prenante, les répliques super, j'ai même eu un fou rire à la dernière page du livre.
Par contre, un point m'a un peu chagrinée, c'est que j'ai eu l'impression que l'auteur a expédié la fin du livre. Ce n'est pas la première fois que je le constate. Elle prend bien son temps pour développer l'intrigue, enquêter, etc. Mais dès l'instant où on arrive au but, en quelques pages c'est terminé. J'aurais aimé qu'elle détaille un peu plus cette fin. On n'a même pas eu la séparation d'Olaf et d'Anita, je m'attendais à un petit quelque chose, surtout avec tout ce qu'il lui/nous a fait subir dans ce tome. Donc je suis un peu restée sur ma faim, bien que tout le reste fût génial.
En conclusion, ce tome est gé-ni-al ! On retrouve une super enquête, l'ardeur ne se présente quasiment pas, Edward est là avec les autres Marshall pour une chasse comme on les aime, on découvre plein de nouveaux pouvoirs psychiques, c'est super ! La rupture avec les tomes précédents se confirme, sans pour autant que l'auteur perdre sa superbe plume.
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