dimanche 13 décembre 2020

A Hidden Legacy, tome 4 Sapphire Flames de Ilona Andrews (Saga Dynastie)

 


A Hidden Legacy
Tome 4 Sapphire Flames
de Ilona Andrews 
(Saga Dynastie)



Éditions Avon Impulse 

Sortie le 27 août 2019
Format poche / 400 pages / Prix 8.49 €


Présentation de l'éditeur : 

In a world where magic is the key to power and wealth, Catalina Baylor is a Prime, the highest rank of magic user, and the Head of her House. Catalina has always been afraid to use her unique powers, but when her friend’s mother and sister are murdered, Catalina risks her reputation and safety to unravel the mystery.

But behind the scenes powerful forces are at work, and one of them is Alessandro Sagredo, the Italian Prime who was once Catalina’s teenage crush. Dangerous and unpredictable, Alessandro’s true motives are unclear, but he’s drawn to Catalina like a moth to a flame.

To help her friend, Catalina must test the limits of her extraordinary powers, but doing so may cost her both her House–and her heart.


Mon avis : 

On se retrouve 3 ans après les précédents tomes. Beaucoup de choses se sont produites et on redécouvre la famille à l’aube de la fin de sa période de protection en tant que maison émergente. 
Catalina a beaucoup évolué. Sous l’aile de la mère de Connor, elle est devenue une femme qui sait ce qu’elle fait, efficace et dévouée à son statut et emploi. 
Elle se retrouve impliquée dans une enquête dont personne ne veut afin d’aider quelqu’un qu’elle pourrait considérer comme une amie, Runa, que l’on a découverte dans la nouvelle du mariage de Nevada et Connor.  
Cette enquête va mettre sur son chemin Alessandro Sagredo, le fameux antistasi qui fait totalement fondre Catalina depuis des années et qui lui a fait passer les épreuves pour être déclaré Majeur lors de la création de leur maison. 

Bien que l’on ne croise ni Nevada ni Connor, ce tome est passionnant et il est très intéressant de découvrir cette nouvelle Catalina, plus sûre d’elle, plus directe et moins froussarde. Très différente de sa sœur, elle n’en demeure pas moins très captivante et on passe de bons moments en sa compagnie. 

L’intrigue est intéressante et, à travers elle, on va en apprendre beaucoup sur ces trois dernières années mais aussi sur le bel italien Alessandro. 

L’écriture est toujours aussi fluide, aussi passionnante. Les auteurs nous entraînent dans une nouvelle aventure de la famille Baylor, on s’attache encore plus aux personnages. On redécouvre Léon et Arabella, on adore grand-mère Frida, on guette les informations sur Nevada et Connor, le livre se dévore tout seul. 


A Hidden Legacy Novella, tome 3.5 Diamond Fire de Ilona Andrews (Saga Dynastie)

  



A Hidden Legacy Novella
Tome 3.5 Diamond Fire 
de Ilona Andrews


Éditions Avon Impulse 

Sortie le 6 novembre 2018 
Format poche / 160 pages / Prix 8.26 €



Présentation de l'éditeur : 

Nevada Frida Baylor and Connor Ander Rogan cordially invite you to join their Wedding Celebration

Summoning, weather manipulation, and other magical activities strictly forbidden.

Catalina Baylor is looking forward to wearing her maid of honor dress and watching her older sister walk down the aisle. Then the wedding planner gets escorted off the premises, the bride’s priceless tiara disappears, and Rogan’s extensive family overruns his mother’s home. Someone is cheating, someone is lying, and someone is plotting murder.

To make this wedding happen, Catalina will have to do the thing she fears most: use her magic. But she’s a Baylor and there’s nothing she wouldn’t do for her sister’s happiness. Nevada will have her fairy tale wedding, even if Catalina has to tear the mansion apart brick by brick to get it done.


Mon avis :

C'est une petite nouvelle qui se déroule peu de temps après le tome 3. Si on démarre le prologue avec Nevada, la suite de la narration est faite par Catalina. Cette dernière doit organiser le mariage de sa sœur et plusieurs choses ne se passent pas comme prévues. 

Dans cette nouvelle, on découvre Catalina, encore jeune, un peu paumée à cause de la situation et vraiment pas à l’aise en société. Cependant, terriblement intelligente et vive, elle est pleine de ressources et découvre peu à peu les subtilités et les nuances de son pouvoir. 

C’est une petite nouvelle agréable à lire, avec un soupçon d’enquête, on découvre de nouveaux personnages et on a plaisir à apprendre à connaître la deuxième sœur de la famille Baylor. 



jeudi 12 novembre 2020

La trilogie de la poussière, tome 2 : La communauté des Esprits de Philip Pullman

  



 

La trilogie de la poussière
Tome 2 : La communauté des Esprits
de Philip Pullman 

Éditions Gallimard Jeunesse 

Sortie le 1er octobre 2020 
Format poche / 656 pages / Prix 22,00 €



Présentation de l'éditeur : 

Lyra a vingt ans. Déterminée et tourmentée, elle étudie à Sainte-Sophia quand son chemin croise celui d'un éminent professeur nommé Malcolm. Au coeur d'un monde hostile, ils s'engagent malgré eux dans un périlleux voyage : le mystère de la Poussière les mènera bien au-delà d'Oxford et des fontières de l'Europe, jusqu'à un désert hanté d'Asie centrale.

Mon avis :

Après un premier tome où nous retrouvions Lyra bébé et découvrions comment elle a rejoint Jordan Collège, nous voici à présent 7 ans après la première trilogie, Lyra a 20 ans et étudie à Oxford. Suite à une série d’événements, la vie de Lyra va être bouleversée et elle va devoir faire des choix. 

Lyra a beaucoup changé et évolué en sept ans. Certains pourraient être surpris de ce changement de caractère, toutefois quand on y réfléchit bien, il est normal que tout ce qu’elle a pu vivre lorsqu’elle avait 13 ans a pu avoir un impact sur elle. Aujourd’hui, plus posée et réfléchie, elle se réfugie dans la logique pour fuir ses propres démons. De ce fait, des tensions et des disputes ont envenimé son lien avec son daemon Pantalaimon. Leur relation est particulièrement houleuse et en tant que lecteur nous souffrons de les voir se déchirer ainsi. 

Ce tome 2 est très différent du premier. Ce dernier tranchait avec la première trilogie par son côté onirique et ses lectures à plusieurs niveaux. Ici, l’auteur renoue avec son style et on a l’impression de se replonger dans la première trilogie. 

J’ai beaucoup apprécié de retrouver les personnages de La belle sauvage : Malcolm, Alice, Hannah… Quel plaisir de retrouver Lyra, adulte, et de la voir évoluer dans son univers. Pour une lecture bien complète, il est conseillé de lire la nouvelle : Lyra et les oiseaux avant, car les événements de cet épisode sont mentionnés plusieurs fois dans La communauté des Esprits

Enfin, je suis assez surprise que l’éditeur français ait changé le titre du livre surtout après la lecture de la note de l’auteur à la fin du livre indiquant que le titre originel a été choisi par celui-ci pour rendre hommage à un ouvrage. De même, quelle déception que la couverture d’origine ait été changée. Elle était tellement belle… 

Malgré des choix éditoriaux douteux, le contenu et l’histoire sont au rendez-vous. C’est un grand plaisir de se replonger dans l’univers si fascinant et passionnant de Philip Pullman. Notre patience va être mise à rude épreuve dans l’attente du prochain tome. 


Un amour vintage de Isabel Wolff

  


Un amour vintage 
de Isabel Wolff 

Éditions Pocket 

Sortie le 3 juin 2010 
Format poche / 480 pages / Prix 7,95 €



Présentation de l'éditeur : 

Phoebe s'est enfin lancée ! La voilà heureuse propriétaire d'une boutique de vêtements vintage. Des sacs dont les poches renferment des secrets, des accessoires de stars, des robes acidulées qui feraient sourire n'importe qui ! Phoebe en a bien besoin : elle vient de perdre sa meilleure amie et de rompre ses fiançailles. Entre la joie d'avoir réussi son projet et ses déboires personnels, son cœur balance.
Jusqu'à sa rencontre avec Thérèse, une Française qui lui confie l'histoire de son mystérieux manteau bleu. Entre les deux femmes, se tisse peu à peu une amitié faite de connivences et de ressemblances troublantes...

Mon avis :

Malgré une couverture et un titre qui promettaient une lecture légère, quelle ne fut pas ma surprise de voir que le ton de l’ouvrage était plutôt dramatique et sérieux. Il parle du deuil, des regrets, de la Seconde Guerre Mondiale, des camps de concentration, le tout enrobé dans un peu de légèreté, et heureusement !
On suit Phoebe qui, suite à un drame personnel, a arrêté son métier de commissaire priseur pour ouvrir une boutique de vêtements vintage. Cette nouvelle carrière va l’aider à remettre de l’ordre dans sa vie. 

C’est un roman pour les amoureux des vêtements, l’auteure est précise quand elle parle des tenues, des tissus, des marques, des créateurs. Pour quelqu’un (comme moi) qui n’y connaît strictement rien du tout, il est possible que plusieurs passages soient un peu obscurs.
Pour elle, une tenue peut apporter du bonheur et peut même changer la vie de quelqu’un. C’est ainsi que l’héroïne va faire la connaissance de plusieurs personnes qui vont lui apporter beaucoup. 

Entre quelques touches de légèreté, il y a aussi des événements plus sombres et plus difficiles. Phoebe va rencontrer de nombreuses personnes et elles vont partager avec elle leur vie, elle va apprendre des histoires parfois dramatiques, mais le ton du livre reste positif et optimiste. Le livre se lit rapidement et se termine bien. 

C’est donc une petite lecture qui oscille entre légèreté et drame, et qui reste agréable à lire. 


mercredi 11 novembre 2020

Les Héritiers de Chicago, tome 2 : Vivre et laisser mordre de Chloe Neill

  


 Les Héritiers de Chicago

Tome 2 : Vivre et laisser mordre

de Chloe Neill 

Éditions Milady 

Sortie le 21er octobre 2020 
Format poche / 432 pages / Prix 7,90 €



Présentation de l'éditeur : 

Elisa Sullivan est la seule enfant née vampire et non créée. Après avoir tenté de fuir son passé, les circonstances l'ont ramenée à Chicago. Avec l'aide de son ami Connor Keen, fils de l'Alpha de la Meute des Grandes Plaines, elle a mis fin au danger qui menaçait la ville. À présent, à sa grande surprise, Connor l'invite à une réunion d'habitude réservée aux membres de la meute, et elle y est accueillie chaleureusement. Pourtant, le calme ne dure pas. Un monstre rôde dans les bois alentour, et Elisa et Connor se trouvent pris au milieu d'une lutte pour le pouvoir, au cours de laquelle Elisa devra affronter la bête qui sommeille dans son âme...

Mon avis :

On retrouve dans ce second tome les héritiers de Chicago dans une aventure qui va les amener loin de leur ville. À l’occasion d’une cérémonie de métamorphes, Connor invite Elisa à se joindre à lui afin qu’ils puissent passer du temps ensemble. Cependant leur séjour ne sera pas de tout repos, des événements étranges se produisent obligeant le couple à enquêter et découvrir ce qu’il se passe réellement. 

C’est un tome assez inégal, autant sur le rythme de l’histoire que sur l’écriture. En effet, plusieurs fois l’auteure fait monter la sauce pour qu’au final il ne se passe rien. Et la fin est bâclée, il manquerait facile une trentaine de pages. Heureusement, il n’est pas très gros et se lit rapidement. 
Côté écriture, on retrouve moins cette alchimie et les échanges amusants et croustillants entre Connor et Elisa que l’on a pu avoir dans le premier tome. Peut-être aussi parce que leur relation évolue et qu’ils ne savent pas trop comment agir.

Il est appréciable de se plonger dans l’univers des métamorphes plutôt que des vampires et de se balader en dehors de la ville emblématique de Chicago, toutefois on est en manque des personnages secondaires qui enrichissent beaucoup l’histoire et qui sont peu ou pas présents dans ce roman. 

C’est donc un tome très moyen, qui a quand même quelques bons côtés mais clairement, il ne restera pas dans les mémoires. On verra dans la suite si l’auteure arrive à davantage donner la part belle à ce couple qui pour l’instant reste dans l’ombre de leurs parents. 

jeudi 16 juillet 2020

La supplication : Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse de Svetlana Alexievitch



La supplication
Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse
de Svetlana Alexievitch

Editions J'ai Lu

Sortie le 5 octobre 2016
Format poche / 249 pages / Prix 7,60 €



Présentation de l'éditeur :

«Des bribes de conversations me reviennent en mémoire... Quelqu'un m'exhorte : - Vous ne devez pas oublier que ce n'est plus votre mari, l'homme aimé qui se trouve devant vous, mais un objet radioactif avec un fort coefficient de contamination. Vous n'êtes pas suicidaire. Prenez-vous en main!» Tchernobyl. Ce mot évoque dorénavant une catastrophe écologique majeure. Mais que savons-nous du drame humain, quotidien, qui a suivi l'explosion de la centrale? Svetlana Alexievitch nous laisse entrevoir un monde bouleversant : celui des survivants, à qui elle cède la parole. L'événement prend alors une tout autre dimension. Pour la première fois, écoutons les voix suppliciées de Tchernobyl.

Mon avis :

Dans ce livre, Svetlana Alexievitch a réuni les témoignages des personnes ayant vécu de près ou de loin la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. De tous âges, sexes, catégories sociales, ces personnes partagent leurs souvenirs, leurs vies. En quelques paragraphes ou pages, l'auteure nous transmet de manière neutre leurs récits. Ces témoignages datent d'avant 1996, soit 10 ans après le drame.

C'est une lecture difficile, troublante. On ne peut pas imaginer ce qu'ils ont vécu et vivent encore aujourd'hui. Les stigmates sont encore forts et perdurent avec le temps : maladies, traumatismes, la résilience de ces personnes est extraordinaire. Ces récits font réfléchir à la vie, à la mort, à ce que l'homme accomplit. Certains témoignages sont plus durs que d'autres, particulièrement celles des femmes de liquidateurs ou celles d'enfants malades ou condamnés... Ce n'est pas une lecture facile, elle prend aux tripes et ne vous lâche pas même lorsque vous avez reposé le livre.

Au-delà des ressentis, on apprend aussi comment le gouvernement a géré la crise, comment la population a réagit. Les actions entreprises pour combattre la radiation et ce qui n'a pas été fait. Les rôles assignés aux liquidateurs.
J'ai lu ce roman après avoir vu l’excellente série Chernobyl de HBO. Ce livre un très bon complément à la série télévisée. 



mardi 14 juillet 2020

Abîmes et ténèbres, tome 3 : L'élue de Nora Roberts



Abîmes et ténèbres
Tome 3 : L'élue

de Nora Roberts

Éditions J'ai lu

Sortie le 18 mars 2020
Format broché / 482 pages / Prix 14,90 €



Présentation de l'éditeur :

Après qu'un étrange virus a décimé le tiers de la population mondiale, la magie est devenue monnaie courante. Réfugiée dans le havre de New Hope, Fallon a passé son enfance à apprendre à maîtriser ses pouvoirs. Épaulée par Duncan et Tonia, elle consacre désormais son temps et son énergie à la protection de ses semblables les plus vulnérables. Une ultime mission se profile pour les trois amis : rétablir le bouclier mystique au cœur du cercle de pierres en Écosse. Et pour entreprendre ce périlleux voyage, ils vont devoir lever une véritable armée...


Mon avis : 

L’élue conclut la trilogie Abîmes et Ténèbres de Nora Roberts. Au fil des tomes, on a appris à connaître et à apprécier les personnages, on les a vu grandir et poser les bases d'une nouvelle société, il est donc l'heure du combat pour éliminer les ténèbres qui ont envahi le monde.

Ce troisième tome est encore une fois bien différent des précédents. Le premier installe l'histoire et pose les bases d'un nouveau monde. Le second est initiatique, on découvre Fallon et elle apprend le rôle qui lui a été confié. Le troisième, L'élue applique ce qu'elle a appris pour accomplir son destin.
Combats, stratégies militaires, tactiques, drames, c'est le tome final où toute la tension s'accumule.
Les protagonistes vont de combats en combats afin de repousser toujours plus loin les forces ennemies. C'est un tome très rythmé, malgré tout Nora Roberts développe peu les combats et préfère se concentrer sur leur préparation ou des temps en famille avec les héros. Je pense que c'est un bon choix, car je ne crois pas que l'action pure soit le fort de l'auteur. Elle excelle davantage dans les relations humaines et la réflexion.

On tremble pour les personnages que l'on apprécie, on s'inquiète de leur sort et on se demande qui sera encore présent à la fin.
Ce tome est une très bonne conclusion, bien que non surprenante, pour cette trilogie que j'ai trouvé très agréable et prenante. Nora Roberts a su créer un monde et une nouvelle société sur les cendres du précédent, le tout accompagné de magie, de fées, de métamorphes et de folklore celtique. À découvrir donc !



dimanche 5 juillet 2020

Tout naturellement... de Daniel Brugès



Tout naturellement...
de Daniel Brugès

Éditions de Borée

Sortie le 25 mai 2020
Format carnet / . pages / Prix 9,95 €



Présentation de l'éditeur :

Assez grand pour pouvoir prendre des notes, pas trop grand pour tenir dans le sac et à emporter partout ! Un carnet de notes idéal, Tout Naturellement... Les pages destinées à la rédaction sont entrecoupées de pages présentant des espèces naturelles, animales et végétales, représentées sous la forme d'aquarelles et accompagnées de texte.

Mon avis : 

Voici un magnifique carnet avec de la place pour écrire des notes, et il y a des lignes pour faciliter l'écriture. Le carnet compte une soixantaine de page et il mesure environ 18x13 cm. Un élastique permet de le fermer.

Toutes les deux, trois pages, on retrouve une page entière consacrée à la présentation d'un élément que l'on peut croiser dans la nature : une plante, un arbre, une fleur, un animal.
En quelques lignes, l'auteur nous décrit l'élément avec quelques caractéristiques, voir même un dicton, le tout accompagné d'une ou plusieurs belles et grandes aquarelles colorées.

En plus de cela, on retrouve une petite aquarelle dans le coin de chaque page de droite. En couleur et très jolie, elles apportent un bel élément décoratif à l'ensemble.

C'est un très bel objet, un carnet qui peut vous accompagner partout, mais déjà décoré et bien présenté. Les petites infos permettent de se cultiver et d'en apprendre plus sur la nature qui nous entoure.
C'est une jolie découverte.



Les aventures de Vlad Taltos, tome 1 : Jhereg de Steven Brust



Les aventures de Vlad Taltos 
Tome 1 : Jhereg
de Steven Brust

Éditions Folio

Sortie le 1er janvier 2008
Format broché / 384 pages / Prix 5,35 €



Présentation de l'éditeur :

Vlad Taltos est un Oriental, autant dire un rien du tout dans la cité d'Adrilankha dirigée par les Dragaeran, créatures quasi immortelles aux ancêtres reptiliens. Pourtant, il est parvenu à intégrer la Maison Jhereg, moins regardante sur ses origines humaines, et où ses talents d'assassin et sa pratique de la sorcellerie font merveille. Mais la mission qui vient de lui être confiée pourrait bien être la dernière : tuer un ex-grand conseiller de la Maison Jhereg réfugié chez un noble de la Maison du Dragon. Pris entre les feux de ces deux grandes Maisons, ennemis ancestraux prêts à déclencher une guerre de plus de cinq cents ans, Taltos risque de ne pas peser très lourd. Premier volume des Aventures de Vlad Taltos, l'œuvre la plus connue de l'auteur - une dizaine de volumes écrits à ce jour, pouvant se lire indépendamment -, Jhereg est un livre haletant, plein d'humour, mêlant habilement les codes de la fantasy et du roman noir.

Mon avis :

Voici le premier tome d'une saga littéraire passionnante d'héroïque fantasy sombre. C'est bien écrit, amusant et très bien construit.

Dans ce premier tome on découvre Vlad Taltos de la maison Jhereg. Il se voit offrir un contrat très juteux pour éliminer quelqu'un. Bien que professionnel, la tâche sera plus ardue que prévu pour cet oriental.

L'auteur a fait un boulot impressionnant sur l'univers. Il a construit une Histoire à son monde remontant sur plusieurs milliers d'années, avec des figures célèbres et des événements importants. Les peuples qui y vivent font partie de 15 familles différentes, familles aux caractéristiques et pouvoirs variés. Côté pouvoir, l'auteur distingue la magie de la sorcellerie, il parle aussi de réincarnation et de modification génétique. C'est bluffant.
Dans ce premier tome, on a un aperçu de ce que Steven Brust a construit et on comprend bien que ce n'est que le sommet de l'iceberg.

Vlad Taltos est un oriental, un vulgaire humain, sans particularité. Mais, grâce à l’opiniâtreté de son père, il a réussi à avoir une place au sein de la maison Jhereg. Vlad s'est fait une place dans ce monde où il est en bas de l'échelle. Assassin, mafieux, il contrôle un territoire et a plusieurs hommes sous ses ordres. Il a un familier, un jhereg, qui l'accompagne et l'aide dans ses missions périlleuses.

L'auteur ajoute de l'humour, de la tension, du drame, du suspens, et de l'action à son roman. On se laisse vite captiver par l'histoire et on a grand plaisir à en apprendre davantage sur Vlad et le monde dans lequel il vit. J'ai pris grand plaisir à relire ce roman que j'avais lu il y a 15 ans et je vais continuer avec les quelques tomes de la saga qui ont réussi à être publiés en France.


Déjà dead, tome 1 de Kathy Reichs



Déjà dead
Tome 1
de Kathy Reichs

Éditions Pocket

Sortie le 18 janvier 2012
Format poche / 552 pages / Prix 7,95 €



Présentation de l'éditeur :

A Montréal, sur la table de dissection du laboratoire de médecine légale de la police provinciale, arrive un cadavre découvert dans l'ancien par du Grand Séminaire. Le docteur Temperance Brennan est chargé d'autopsier ce qu'il reste d'une femme découpée en morceaux. Son expertise va l'amener en première ligne de l'enquête, seule, en butte à l'hostilité de son collègue policier et face à l'assassin qui collectionne les victimes féminines... Cinq femmes sont déjà mortes. Sera-t-elle la prochaine?

Mon avis : 

Grande fan de la série Bones, j'ai voulu découvrir les livres dont est tirée la série télévisée. Il y a très peu de similitudes entre les deux. Les seuls points communs sont le nom de l'héroïne et son emploi. Tout le reste est différent.

On suit donc Temperance Brennan, anthropologiste judiciaire, qui travaille à Montréal au Canada, 40 ans, fraîchement divorcée, ayant une fille à l'université. Appelée sur un site pour déterminer si les restes découverts sont humains ou animaux, ce sera pour elle le début d'une traque d'un serial killer particulièrement tordu et pervers.

J'ai eu quelques difficultés à apprécier ma lecture. Si le début du roman commence bien, avec pas mal de suspens et de questions, la suite se révèle plutôt absurde. Tempérance, dans sa quête du tueur en série, se met dans des situations très dangereuses et complètement dingues. L'auteur essaie vaguement d'expliquer son comportement vers la fin du bouquin, mais cela n'est pas très convainquant. Il est vrai que le roman est écrit au début des années 90, les gens étaient moins méfiants, mais quand même ! Elle a des gros soucis de communication et d'ego. Pour une femme ayant réussi dans la vie, elle ne fait pas preuve de beaucoup de réflexion avant d'agir.

Si on enlève les absurdités du personnage principal, l'intrigue en elle-même est assez intéressante et l'auteur a bien travaillé le personnage du tueur et des enquêtes autour.
De plus, on sent que l'auteur a vécu à Montréal, elle a fait un super boulot pour montrer le fonctionnement de cette ville anglo-française. On se balade dans la ville, dans les différents quartiers et différents points d'intérêts. Elle utilise plein d'expression canadiennes, c'est très amusant. C'est un vrai voyage au Canada.

Je ne continuerai pas la saga littéraire car je ne sais pas si elle a mal vieilli ou si c'est mauvais, dans tous les cas je me contenterai de revoir pour la troisième fois la série télévisée.


dimanche 24 mai 2020

Le Réseau Alice de Kate Quinn



Le Réseau Alice
de Kate Quinn

Éditions Hauteville

Sortie le 15 janvier 2020
Format broché / 672 pages / Prix 19,50 €



Présentation de l'éditeur :

Un an après le début de la Grande Guerre, Eve Gardiner brûle de prendre part à la lutte contre les Allemands et est recrutée comme espionne. Envoyée dans la France occupée, elle est formée par Lili, nom de code : Alice, qui dirige un vaste réseau d'agents secrets pour lutter contre l'ennemi. Trente ans plus tard, hantée par la trahison qui a provoqué le démantèlement du réseau Alice, Eve, devenue alcoolique, vit recluse. Jusqu'au jour où Charlie, une jeune étudiante qui souhaite retrouver sa cousine disparue en France pendant la dernière guerre, déboule chez elle en prononçant un nom qu'elle n'a pas entendu depuis des décennies. Leur rencontre les entraînera dans une mission visant à découvrir une vérité trop longtemps enterrée.


Mon avis : 

Le réseau Alice est une lecture passionnante, instructive et touchante. Ce fut pour moi un gros coup de cœur, particulièrement en tant que Française et surtout en tant que Lilloise.

Deux ans après la Seconde Guerre Mondiale, Charlie, 19 ans, New Yorkaise, fausse compagnie à sa mère afin de partir à la recherche de sa cousine française Rose qui n'a plus donné signe de vie depuis quelques années. Au cours de ses recherches, elle va croiser la route de Eva Gardiner et de Finn, son aide de vie. Ensemble, ils vont parcourir les routes de France sur la piste de Rose et d'anciens démons.

Kate Quinn a fait un travail magnifique. Elle a mis en lumière le rôle des femmes espionnes pendant la première et Seconde Guerre Mondiale. Elle a fait un récit précis et très travaillé, le tout enrobé dans une intrigue passionnante. Ici ce sont les femmes les héroïnes, des femmes ayant ou non réellement existé, qui prennent en main leur destin et leur vie malgré les difficultés et les préjugés de l'époque.

Je le dis encore, mais l'auteur a fait un travail impressionnant.
Tout d'abord sur le côté Historique. On découvre à travers ses mots ce que fut la Première Guerre Mondiale à Lille, comment ses habitants survivaient sous l'occupation. On découvre aussi et surtout le réseau d'espions mené par Louise de Bettignies. Toutefois, l'auteure ne s'est pas arrêtée là, elle aborde de nombreux événements historiques qui se sont déroulés au cours de ces deux guerres et dans d'autres villes de France. Elle n'a pas modifié les faits, tout le fond est vrai, elle a juste brodé autour pour donner vie à Charlie et à Rose.
À la fin du roman, Kate Quinn explique quels sont les éléments fictifs et lesquels se sont réellement passés. C'est dommage que pas plus d'auteurs ne le fassent, ce sont des éléments importants à ajouter afin que le lecteur puisse trier les informations historiques qui lui ont été apporté au cours de sa lecture.
Ensuite, en parallèle du travail effectué sur les deux guerres, l'auteure a retransmis toute la difficulté d'être une femme à l'époque. Tout au long du roman, elle nous montre tous les obstacles, et les préjugés, que devaient affronter les femmes à l'époque. Ce qu'on attendait d'elles, ce qu'elles pouvaient ou ne pouvaient pas faire. Même en le sachant déjà avant de lire ce roman, ça n'en reste pas moins troublant et effrayant. Et cela met encore plus en valeur ces femmes extraordinaires qui ont vécu à cette époque.

Le roman est passionnant, les pages défilent, on s'attache aux personnages réels et fictifs.
Kate Quinn a rendu honneur aux femmes, à leur force, leur dévouement, à leur travail. J'ai appris de nombreuses choses sur mon propre pays, et sur ma ville au cours de cette lecture. Et c'est pourquoi ce roman gardera une place à part dans mon cœur. Je le recommande chaudement.


dimanche 26 avril 2020

Largo Callahan, partie 1 : Six petites gouttes de sang de Michel Robert

Largo Callahan - Partie 1 | Lisez!

Largo Callahan
Partie 1 : Six petites gouttes de sang 
de Michel Robert

Éditions Pocket

Sortie le 10 octobre 2019
Format poche / 416 pages / Prix 8.40 €



Présentation de l'éditeur :

Largo Callahan vit écartelé entre deux mondes : celui des Apaches et celui des Blancs. Le métis ne connaît qu'une loi, la sienne. Ses passions : les armes, les femmes, et la vengeance, car il a juré d'expédier en enfer les assassins de son père. Avec sa bande de hors-la-loi, il écume l'Ouest. Jusqu'au jour où une mystérieuse comtesse italienne lui propose un pacte avec des forces aussi obscures que dangereuses. Mais que peut un homme, même le meilleur des pistoleros, face à la plus inquiétante des sorcelleries ? Une fois les portes du surnaturel ouvertes, qui pourra les refermer ?


Mon avis :

Quelle lecture intéressante ! Nous voilà plongés dans le Far West aux côtés de Largo Callahan, métis Irlandais-Apache tiraillé entre ces deux mondes. 
Ayant choisi la voie du banditisme, il est le chef d'une bande de voyous aux profils bien différents. Toujours à la recherche d'un coup pouvant leur rapporter gros, Largo va se retrouver cette fois-ci embarqué dans une histoire qui le dépasse. 

On sent que l'auteur a bien travaillé pour écrire ce roman. Il est extrêmement précis et apporte une grande attention aux détails. Au début un peu perturbantes, on s'habitue vite aux descriptions des vêtements et des armes. Il nous offre aussi beaucoup de contexte historique en nous parlant de grandes figures américaines ou amérindiennes de l'époque. Il nous explique un peu ce qu'ils ont fait et ce qu'ils font au moment où se déroule l'intrigue. C'est très intéressant. 

Dans la quatrième de couverture, on nous vend de la sorcellerie et du surnaturel, clairement ce n'est pas dans ce tome-là qu'on va en trouver. Les trois quart de l'ouvrage en sont totalement absent, et la fin n'effleure qu'à peine ce domaine. Je pense que ce sera bien plus développé dans le deuxième livre. 
Ce premier opus est plus un tome d'introduction, mettant du contexte, de l'Histoire, faisant découvrir au lecteur toute la rudesse du sud des États-Unis et sa richesse historique à l'époque du Far West. 


J'ai clairement apprécié cette lecture et je n'ai qu'une hâte : mettre la main sur la deuxième partie dès sa sortie en poche !




Underground Railroad de Colson Whitehead

Underground railroad, Colson Whitehead, Serge Chauvin | Livre de Poche

Underground Railroad
de Colson Whitehead

Éditions Le Livre de Poche

Sortie le 27 mars 2019
Format poche / 416 pages / Prix 8.20 €



Présentation de l'éditeur :

Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d'avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu'elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s'enfuir pour gagner avec lui les États libres du Nord, elle accepte.
De la Caroline du Sud à l'Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d'esclaves, elle fera tout pour conquérir sa liberté.
Exploration des fondements et de la mécanique du racisme, récit saisissant d'un combat poignant, Underground Railroad est une œuvre politique aujourd'hui plus que jamais nécessaire.


Mon avis :

Underground Railroad fut une lecture poignante, dramatique et instructive.

Cora, une jeune fille de 16 ans, vit tant bien que mal sur une plantation de coton en Géorgie. On découvre en la suivant la vie des esclaves, leur dure vie de labeur, puis leur vie en communauté.

Encouragée par Caesar, un autre esclave, Cora et lui vont s’enfuir de la plantation. Débute alors leur périple à travers les États-Unis. À l’aide des chemins de fer souterrains et des personnes qui les entretiennent, ils vont chercher une terre qui les accueillera comme des êtres humains et non pas comme des esclaves. Leur fuite ne sera pas de tout repos, d’autant plus qu’ils ont à leurs trousses un chasseur d’esclave bien déterminé à ne pas les laisser filer.

L'auteur nous montre l’horreur dans laquelle vivent les esclaves, les punitions atroces auxquelles ils étaient soumis s’ils n’étaient pas assez performants ou s’ils osaient s’échapper. L’auteur met aussi en avant les conditions de vies très différentes en fonction des États, ça fait froid dans le dos. On dirait qu’ils redoublaient d’imagination pour varier les monstruosités qu’ils pouvaient infliger à des personnes.

Les chemins de fer souterrains n’ont, à mon goût, pas une assez grande place dans le récit : j’aurais aimé en savoir plus sur cet élément historique qui m’était totalement inconnu. Toutefois, ce que l’on nous montre est suffisant pour attiser notre curiosité et aller creuser tout cela de notre côté.

Très bien écrit, passionnant, dynamique, effrayant, inquiétant, ce roman est incroyable. Il se lit tout seul et on frémit quant au sort de Cora. Saura-t-elle échapper à sa condition et trouver un peu de bonheur ? Lisez-le !



vendredi 17 avril 2020

Abîmes et Ténèbres, tome 2 : La prophétie de Nora Roberts

Abîmes et ténèbres (Tome 2) - La prophétie eBook: Roberts, Nora ...

Abîmes et Ténèbres
Tome 2 : La prophétie
de Nora Roberts

Éditions J'ai Lu

Sortie le 20 mars 2019
Format broché / 538 pages / Prix 14.90 €



Présentation de l'éditeur :

Ses treize ans atteints, Fallon, l'Elue qui sauvera l'humanité, s'est réfugiée dans un lieu secret et protégé au coeur des bois afin d'approfondir ses pouvoirs magiques. Un jour, usant de ses dons, elle sauve d'une mort imminente les jumeaux Duncan et Antonia. Comme elle, ce sont des adolescents, membres de la communauté de rescapés surnommée New Hope. Aussitôt, le charme opère puisque Fallon éprouve une étrange attirance pour Duncan. Au lendemain de ses quinze ans, Fallon devine qu'un terrible danger menace New Hope et l'ensemble de ses habitants. Car le mal rôde inlassablement...


Mon avis :

Dans ce second tome, nous faisons un saut dans le temps. Nous avions laissé les protagonistes à l'aube de leur installation à New Hope et Lana venait d'accoucher de son bébé. Le tome 2 débute 13 ans plus tard. On découvre comment chaque communauté a grandi, évolué, ainsi que ce que sont devenus les nombreux personnages que l'on a pris plaisir à découvrir et suivre dans le tome 1.
Ce second tome est plus calme, plus posé. C'est un tome initiatique pour Fallon. On va apprendre à la connaître, on va la voir grandir et évoluer pour devenir la personne attendue de la prophétie. Il y a moins d'action, moins de drame, mais cela n'empêche pas le récit d'être intéressant. Nora Roberts excelle dans les récits de vie, d'actes de la vie quotidienne, dans les relations entre les personnages, dans les réflexions et mise en place de stratégies. Ce tome est parfait pour cela.
Toutefois, tout n'est pas calme quand même. La situation est toujours tendue entre obscurité et lumière. Ainsi, quelques passages plus dynamiques s’insèrent entre les scènes d'apprentissage.

J'ai personnellement beaucoup aimé ce tome. J'ai aimé découvrir Fallon, la personne qu'elle est et qu'elle devient. Mais aussi ce que sont devenus les autres personnages. On s'attache fortement à cette communauté et aux valeurs qu'elle prône.
À la fin, la pression monte et on sent que le dernier tome sera décisif, bourré de combats. Hâte donc de découvrir la conclusion de cette trilogie intéressante et bien construite !


Aphrodite et vieilles dentelles de Karin Brunk Holmqvist


Aphrodite et vieilles dentelles
de Karin Brunk Holmqvist

Éditions J'ai lu

Sortie le 29 avril 2017
Format poche / 288 pages / Prix 7,10 €



Présentation de l'éditeur :

Tilda et Elida Svensson, 79 et 72 ans, célibataires, mènent une vie à la routine paisible. Elles font des confitures, vont à l'église et se couchent chaque soir exactement à la même heure. Pas de commodités à l'intérieur de leur maison vétuste : les toilettes sont au fond du jardin, l'eau est à tirer au puits. Tout change à l'arrivée d'un nouveau voisin, Alvar Klemens, ou plutôt de son chat : le félin est pris de frénésie sexuelle en mangeant une des plantes d'Alvar, que celui-ci entretient avec un engrais curieux. Et si elles tenaient avec ce produit l'occasion de s'offrir enfin des W.C. dignes de ce nom ? La révolution est décidée : les deux dames montent un business clandestin d'élixir aphrodisiaque...

Mon avis : 

Dans le genre complètement déjanté, rafraîchissant et drôle, on retrouve ce roman de Karin Brunk Holmqvist.
On découvre Tilda et Elida, deux septuagénaires qui vivent à notre époque mais dans une maison restée figée au début du XXème siècle. Les toilettes sont à l'extérieur, la seule source de chaleur est le poêle qui sert aussi de cuisinière, elles dorment dans la cuisine sur une couchette, etc.
Quand un jour débarque un homme qui va aménager la maison voisine en résidence secondaire, une amitié va se nouer entre ce cinquantenaire et ses deux voisines.

L'histoire est drôle et charmante. L'amitié naissante entre voisins est belle et chaleureuse. Les deux voisines, très coincées au départ, vont se lâcher au fur et à mesure et vont se retrouver dans des situations cocasses.

Côté style d'écriture, on retrouve la patte des auteurs suédois. Une façon d'écrire particulière, il faut s'habituer mais cela n'est pas dérangeant.
C'est donc une lecture agréable, amusante et particulièrement originale. À découvrir !




Et si les chats disparaissaient du monde... de Genki KAWAMURA



Et si les chats disparaissaient du monde...
de Genki KAWAMURA

Éditions Pocket

Sortie le 8 novembre 2018
Format poche / 176 pages / Prix 6,40 €



Présentation de l'éditeur :

À 30 ans, le narrateur de ce livre apprend par son médecin qu'il est condamné. Il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. Aussi lorsque le Diable, cet étonnant visiteur en short, lui propose un marché, n'hésite-t-il pas longtemps. Les clauses du contrat ? Effacer, à chaque jour que Dieu fait, une chose de la surface de la Terre lui vaudra 24 heures de vie supplémentaires... Les téléphones, les montres : jusqu'ici, c'est à qui perd gagne... Mais lorsque le Diable lui propose de supprimer les chats, sa vie va alors basculer une deuxième fois...


Mon avis :

Voici un petit livre assez surprenant, drôle et dramatique à la fois. On suit le narrateur qui apprend qu'il est condamné. Le diable va alors lui proposer un pacte pour gagner un jour de vie en échange de l'élimination pure et simple de quelque chose se trouvant sur terre.

Ce roman pousse à la réflexion, à ce que représente les objets ou les personnes. Au fil des jours passés avec le héros, on peut se poser les questions sur les influences qu'ont pu ou peuvent encore avoir les personnes dans nos vies. Comment les gens que nous avons côtoyés nous ont façonné, mais aussi découvrir les conséquences de leur présence et leurs actes dans nos vies.
Quant aux objets, quels sont leur place dans nos existences ? Comment eux-mêmes nous ont amené là où nous sommes ? Quelle empreinte ont-ils laissé sur nous ?

En plus de cela, nous suivons l'introspection du héros sur sa vie, les choix qu'il a fait, son passé, à travers ses yeux et les yeux de ses proches.
Le roman se lit facilement, les touches d'humour bien dosées et surprenantes apportent un peu de légèreté dans cette histoire à la trame particulièrement triste. Le diable est fun et totalement extravagant et les passages avec lui sont savoureux.

C'est une lecture intéressante et surprenante à bien des égards et qui ne laisse pas indifférent.



lundi 13 avril 2020

La fille des deux mondes, tome 1 : Un pied dans la tombe de C.C. Hunter

Amazon.fr - La Fille des Deux Mondes - tome 1 Un pied dans la ...

La fille des deux mondes
Tome 1 : Un pied dans la tombe
de C.C. Hunter 

Éditions Michel Lafon

Sortie le 9 janvier 2020
Format poche / 411 pages / Prix 7 €



Présentation de l'éditeur :

L'appel de l'au-delà
Une fois de plus, Riley Smith, 17 ans, se retrouve dans le rôle de la nouvelle du lycée. S'intégrer est déjà assez difficile, mais c'est sans compter le métier de son père : croque-mort.
Le seul avantage, c'est que Riley peut communiquer avec les morts et aider les clients de son père à trouver le repos. Mais Abby, une jeune fille portée disparue, n'est pas prête à partir : son corps n'a pas été retrouvé et Riley est la seule qui puisse dénoncer son meurtrier. Une mission qui pourrait s'avérer mortelle pour la jeune fille...

Mon avis : 

Après avoir bien accroché aux précédentes sagas de l'auteur (Nés à minuits et Renaissance), je me suis intéressée à sa nouvelle série. En plus, si on me vend des histoires de fantômes, là plus rien ne me retient.

On suit Riley, une jeune fille qui a le don de voir les fantômes. Son don s'est manifesté il y a peu de temps. Les fantômes qu'elle croise ont besoin de son aide pour pouvoir aller de l'autre côté l'esprit tranquille. Jusque-là rien de nouveau sous le soleil, le petit plus de cette saga, ce sont les personnages et particulièrement le personnage de Riley.

L'auteur a su créer une héroïne très intéressante, avec de la profondeur, sortant des clichés. Riley a ses problèmes familiaux, des problèmes sociaux, et tout cela rend vraiment le personnage attachant. Elle ne cherche pas à être la plus populaire, elle est discrète et malgré son passé compliqué, l'auteur ne part pas dans le pathos. On a une jeune fille faisant face et essayant d'affronter ses problèmes comme elle le peut à la hauteur de ses 17 ans.
L'auteur a toujours le chic de construire des héroïnes qui peuvent être des modèles pour les jeunes filles. Elles sont indépendantes, suivent leur propre chemin, elles ne sont pas cantonnées aux rôles de filles stéréotypées.

L'écriture est fluide et abordable pour les adolescents. Ça se lit tout seul et très rapidement. Je n'ai plus qu'une hâte, que le tome 2 sorte rapidement en poche !



L'étrange histoire de Benjamin Button de Francis Scott Fitzgerald

L'étrange histoire de Benjamin Button - broché - Francis Scott ...

L'étrange histoire de Benjamin Button
de Francis Scott Fitzgerald

Édition Tendance Négative

Sortie en 2017
Format poche / 107 pages / Prix 15 €

Présentation de l'éditeur :

"Le processus continuait. Aucun doute n'était possible, [...] il rajeunissait. Il avait jusqu'à présent espéré que le grotesque phénomène dont il était victime depuis sa naissance cesserait une fois qu'il aurait atteint l'âge physique correspondant à son âge réel en années. Il frissonna. Son destin lui parut à la fois horrible et incroyable."

C’est la vie à contresens que nous avons voulu mettre en scène dans ce deuxième ouvrage. La lecture, contrainte par un jeu d’inversion et de miroir, permet de prendre la mesure de cette sensation de contre-courant qui traverse l’histoire.

En ralentissant et en inversant le processus de lecture – un marque-page miroir permet de lire le texte imprimé à l’envers – nous offrons ainsi au lecteur la possibilité de réfléchir sur la notion de temps qui passe, sur l’impuissance à retenir l’instant présent, et sur le lent, riche et long chemin vers l’oubli qu’est la vie.

Grâce à l’utilisation de différents papiers, le récit fait « peau vieille » puis « peau neuve » dans cette toute nouvelle traduction. Présenté en sens inverse mais résolument sans contresens, le texte se donne à voir à travers le miroir de notre condition humaine, tel un reflet de toutes nos expériences, de la vieillesse aux premiers stades de la vie.

Nouvelle édition et traduction de l’anglais
- 112 pages
- format 11 x 18cm
- texte à l’envers
- 3 sortes de papier
- dorure sur tranche argent


Mon avis :

 On ne présente plus l'histoire de Benjamin Button, cet homme né vieillard et rajeunissant les années passant. Le roman est loin du beau scénario porté sur grand écran, l'histoire d'origine est plus dramatique et triste. Source de honte et d'embarras, Benjamin va peiner toute sa vie à trouver sa place dans la société qui refuse de le voir pour ce qu'il est. Seules les quelques années au milieu de sa vie, lorsque son âge physique correspond à ses années de vie, lui apporteront de la joie.

Mais au-delà de l'histoire, ce qui est intéressant ici c'est le travail éditorial. Voilà un nouvel objet d'art qui vient s'ajouter à ma bibliothèque. Tendance Negative a encore une fois fait mouche avec une édition originale et travaillée. S'inspirant de l'histoire, le texte est rédigé à l'envers, un marque-page miroir amovible permet au lecteur de lire le roman. Mais le travail d'édition ne s'arrête pas là, les pages, jaunes au départ deviennent de plus en plus blanches au fur et à mesure que l'on se rapproche de la fin. Pour parfaire l'édition, à la fin on retrouve les notes de l'éditeur avec des explications très intéressantes sur l'auteur. Et enfin, une belle tranche argentée complète l'ensemble.




lundi 3 février 2020

Série TV : Anne avec un E

Série

Anne avec un E



Showrunner & Ep :
Moira Walley-Beckett

Acteurs : 
Amybeth McNulty : Anne Shirley
Geraldine James : Marilla Cuthbert
R. H. Thomson : Matthew Cuthbert
Lucas Jade Zumann : Gilbert Blythe
Dalila Bela : Diana Barry

Synopsis : 
En 1890, une adolescente, maltraitée en orphelinat et par des familles d'accueil, atterrit par erreur dans le foyer d'une vieille dame et de son frère. Avec le temps, Anne, 13 ans, va illuminer leur vie grâce à son esprit fantasque, sa vive intelligence et son imagination débordante.

Une adaptation du livre de Lucy Maud Montgomery, Anne... la maison aux pignons verts.


Mon avis :

Bien que très sceptique au départ par cette nouvelle adaptation de la saga littéraire de Lucy Maud Montgomery, j'en suis ressortie plus qu'heureuse et avec un gros coup de cœur. 

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Le roman Anne... La maison aux Pignons Verts a été écrit au Canada. C'est un grand classique littéraire, un petit bijou d'optimisme qui se était en avance sur son temps, qui a été écrit en 1908.
Il a d'abord été adapté en téléfilm, brillamment réalisé, très fidèle aux livres, avec des acteurs talentueux : Le bonheur au bout du chemin (VO : Anne of Green Gables). Ensuite, il y a eu une série télévisée spin off : Les contes d'Avonlea (VO : Road to Avonlea). Encore une fois ce fut un succès. Il y a eu d'autres adaptations, moins connues, mais rien de récent. 

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Voilà que 35 ans après le film et 24 ans après la série spin off, on nous propose une nouvelle série télévisée. Déjà amplement satisfait par ces précédentes adaptations, les fans avaient de quoi avoir peur et pouvaient se demander ce qui pourrait être fait de plus.

C'était un pari risqué et qui, au final, a totalement fonctionné avec moi. Le problème pour les fans, a été que la série ne tient du livre que par le nom des personnages et de l'intrigue de départ. L'histoire en elle-même s'éloigne complètement de celle d'origine et prend beaucoup de libertés. Ainsi, si on commence Anne avec E dans l'idée de nous replonger dans l'histoire écrite il y a plus de 100 ans par Lucy Maud Montgomery, on va vite déchanter...
Après une première saison laborieuse, j'ai eu la chance de réussir à dissocier le livre de la nouvelle série, et j'en suis tombée amoureuse.

L'histoire de départ est la même que pour celle de Anne of Green Gables. Un frère et une sœur, Matthew et Marilla Cuthbert, vivant à Avonlea sur l'île du Prince Edouard au Canada, souhaitent adopter un garçon pour les aider à la ferme. Mais lorsque Matthew arrive à la gare pour récupérer l'enfant, il tombe sur une petite fille rousse qui n'a pas la langue dans sa poche, Anne. Cette enfant va changer leur vie et va leur apporter quelque chose quelque chose qui leur manquait sans qu’ils n’en aient conscience.



À partir de là, la série Anne avec E, prend une autre direction. Et si on arrête là la comparaison, on peut dire que Moira Walley-Beckett a fait du très bon travail. Elle a fait le choix de changer beaucoup, beaucoup de choses, ce qui peut hérisser le poil des amoureux de Anne Shirley et de Gilbert Blythe. Toutefois, si on aborde la série TV en la considérant comme une adaptation libre du roman, mieux encore comme une série complètement à part, qui n'a rien à voir, on obtient une série de qualité, aux messages profonds et actuels.


Le personnage d'Anne est un personnage fort, positif, passionné, intelligent. Sa résilience face à l'adversité,  mais aussi ses amis, sa famille, son imagination font d'Anne un personnage extrêmement attachant. L'actrice qui l’interprète a été bien choisie. Il a été dit qu'il ont vu 1889 actrices avant de choisir Amybeth McNulty.
Mais on ne peut aussi qu'admirer le talent des autres acteurs. Leur jeu, leur complicité nous font nous plonger dans la vie des habitants de ce petit village d'Avonlea et on souhaite pouvoir les accompagner et vivre nous aussi sur cette belle île qu'est l'île du Prince Edouard.
Pour l'anecdote, on retrouve notamment dans le casting, R. H. Thomson, un des personnages des Contes d'Avonlea : Japser Dale qui interprète aujourd'hui Matthew Cuthbert.





Moira Walley-Beckett a réussi à faire une série télévisée magnifique visuellement, touchante et qui aborde de nombreux sujets tel que l'homosexualité, la place de la femme dans la société, la liberté d'expression, le racisme, l'esclavage, l'adoption et la notion d'appartenance, les amérindiens et les actions de l'état canadien envers eux, etc.

Les thématiques sont fortes et très bien traitées. Ils n'ont pas enjolivé les choses du fait que c'est une série familiale. Ils montrent les choses comme elles étaient (et parfois le sont encore). Ce sont des sujets qui sont encore très actuels et on sent que ça tenait à cœur aux scénaristes et à la showrunner d'aborder ces sujets.
Je dois dire que c'est une des choses que j'ai préféré dans la série : réussir à allier le XXème et XXIème siècle en une série passionnante et rayonnante mais aussi profonde.

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Chaque saison met à l’honneur une grande thématique. La première aborde le féminisme, la seconde le racisme et la troisième les peuples amérindiens. Ce ne sont pas les seules thématiques abordées, simplement les plus souvent mentionnées, le fil conducteur de chaque saison. 




C'est la saison 3 qui m'a le plus marquée avec l'intrigue sur les Mi'kmaq. Je connaissais déjà le sombre passé du Canada envers les peuples indigènes. J'ai eu la chance de visiter le musée de la civilisation à Ottawa où ils abordent la question de ces institutions où les enfants, qui après avoir été enlevés à leurs parents, étaient ensuite maltraités, violentés, parfois même violés et tués, et ce dans le but d'effacer leur identité, d'assimiler des peuples entiers et les faire disparaître.

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Aborder ce sujet assez méconnu mais pas si lointain, la dernière école de ce genre ayant fermé en 1996, est très important pour le pays et surtout pour ces peuples qui ont subi de telles tortures.
Les producteurs ont choisi des acteurs amérindiens pour ces rôles. Ils ont pris à cœur d'aborder le sujet de manière intelligente en respectant les peuples, leurs traditions, en les consultants pour être le plus fidèle possible. Leur travail est admirable.
Travail qui malheureusement a été gâché avec l'annulation de la série et qui ne verra donc pas le dénouement de l'histoire de Ka’kwet’s, l'amie Mi'kmaq d’Anne, dans une 4ème saison...


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Malgré l'annulation de la série au bout de seulement trois saisons, Moira Walley-Beckett a réussi à terminer chaque intrigue en cours ou du moins à leur apporter une certaine conclusion. Ainsi on termine la saison 3 pas entièrement frustré. On l'est quand même un peu car on sent que la showrunner avait encore des choses à dire notamment avec le handicap (introduction d'un personnage sourd qui parle la langue des signes) et l'histoire de Ka’kwet’s.
Il est fort dommage que la série ait été annulée, mais cela ne doit pas vous empêcher de la regarder, elle est à dévorer que vous soyez grand ou petit. Son message est beau et fort et vous encouragera probablement à en découvrir davantage sur le Canada et l'oeuvre de Lucy Maud Montgomery.
Il faut juste se rappeler de se détacher de l'oeuvre de départ et prendre la série comme un élément à part, et ainsi, vous pourrez profiter d'un petit bijou télévisé.



dimanche 26 janvier 2020

Le grand roman des maths : De la préhistoire à nos jours de Mickaël Launay



Le grand roman des maths : 
De la préhistoire à nos jours
de Mickaël Launay

Éditions J'ai lu

Sortie le 16 octobre 2019
Format broché / 320 pages / Prix 8,90 €



Présentation de l'éditeur :

La plupart des gens aiment les maths. L'ennui, c'est qu'ils ne le savent pas. Dans les temps préhistoriques, les maths sont nées pour être utiles. Les nombres servaient à compter les moutons d'un troupeau, la géométrie à mesurer les champs et tracer des routes. Au fil des siècles, l'Homo sapiens fut bien étonné de découvrir les chemins sinueux de cette science parfois abstraite, d'une richesse à couper le souffle. Si vous n'avez jamais rien compris aux maths, s'il vous est même arrivé de les détester, que diriez-vous de leur donner une seconde chance ? Comme des milliers de lecteurs avant vous, vous risqueriez d'être surpris...

Mon avis :

Dans ce roman, Mickaël Launey aborde les mathématiques et essaie de redorer un peu le blason de ce domaine si peu apprécié.

L’auteur débute aux origines et explique ainsi la place importante des mathématiques dans la société. Au fil des siècles et des chapitres, on peut comprendre son importance et son évolution. L’auteur explique clairement différentes notions et ponctue son récit d’anecdotes qui nous permettent de retenir ce que l’on lit. Il nous présente les grandes figures de l’Histoire ayant participé à l'approfondissement de cette science.

Il essaie de rendre cela assez ludique et original. Il n’hésite pas non plus à illustrer ses explications d’exemples avec des photos ou des figures géométriques, permettant ainsi au lecteur de bien suivre le raisonnement. Il nous montre aussi que les mathématiques se trouvent partout dans notre vie de tous les jours et que nous l’utilisons ou voyons ses effets dans notre environnement.

Le texte et les explications sont abordables pour tous et permettent de démystifier un peu ce domaine si peu aimé.
Il explique au début que son objectif est de faire réaliser aux gens que les mathématiques ne sont pas si horribles que cela et qu’en fait, même sans s’en rendre compte, on les utilise avec plaisir, régulièrement.

C’est un beau projet qui, je l’espère, touchera les gens et les aidera à surmonter cette phobie, ce rejet de ce domaine qui est pourtant tellement important et présent dans notre quotidien.



Amours et autres enchantements de Sarah Addison Allen



Amours et autres enchantements
de Sarah Addison Allen

Éditions Pocket

Sortie le 4 juillet 2013
Format poche / 320 pages / Prix 6,40 €



Présentation de l'éditeur :

À Bascom, Claire Waverley est une célébrité. Dans sa grande maison, elle concocte des plats aux pouvoirs étonnants : vin de géranium pour retrouver un amour passé, cake aux pétales de rose pour raviver la flamme du désir… Mais depuis la mort de sa mère, celle de sa grand-mère et le départ précipité de sa sœur Sydney, Claire a décidé de ne plus s’attacher aux autres et de mener une vie la plus solitaire possible. Aussi n’est-elle pas enchantée à l’idée de voir revenir Sydney, accompagnée de Bay, sa fille de cinq ans. C’est ensemble que les deux sœurs vont affronter les jalousies des anciennes amies, les menaces d’un ex-compagnon et surtout les secrets de leur enfance pour trouver enfin la paix… Et, qui sait ? l’homme de leur vie...


Mon avis :

Voici un joli petit roman rafraîchissant et qui fait du bien à lire. Il m'a fait penser à la série télévisée Un Soupçon de magie.

L'histoire se déroule aux États-Unis à Boscom où on découvre Claire Waverley et sa famille. Chaque personne de la famille Waverley a une sorte de don. Pour Claire, c'est d'utiliser des plantes et des fleurs dans ses préparations culinaires pour susciter des émotions chez les personnes ou les influencer. Sa cousine éloignée, Evanelle, apporte aux gens les objets dont ils ont besoin. Elle ne sait pas ce qu'ils en feront, elle sait juste que tôt ou tard ils en auront besoin.
Avec Claire, on découvre la vie à Boscom, on en apprend un peu plus sur son passé, sur sa famille. Puis, un jour, Evanelle lui apporte deux paires de draps neufs ainsi que des Pop-tarts à la fraise et cela va bouleverser son quotidien.

La vie n'a pas été de tout repos pour ces jeunes femmes, mais le roman est optimiste et il met en avant les liens familiaux. La touche de magie apporte une légèreté à l'ensemble du livre et aide à aborder des sujets plus difficiles.
L'auteur met en avant de nombreux thèmes, comme la notion d'appartenance et l'importance des liens familiaux et des racines.

C'est un petit roman très agréable à lire, on prend plaisir à découvrir la famille Waverley. Entre les facéties du pommier et les apparitions de Evanelle, le lecteur se perd entre les pages et souhaiterait pouvoir côtoyer ces jeunes femmes bien originales pour de vrai.