lundi 28 octobre 2013

C'est lundi, que lisez-vous #31




"C'est lundi que lisez-vous ?" est un rendez-vous livresque à l'origine initié par Mallou, aujourd'hui repris par Galleane, du blog : Le blog de Galleane.

Le principe est simple, il suffit de répondre à 3 questions :
1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?
Personnellement, je ne répondrai qu'aux deux premières questions car je ne sais jamais à l'avance quel livre je vais lire. Cela dépend toujours de mon état d'esprit après en avoir terminé un. ^^
Il y aura aussi le lien de la chronique du livre si elle est déjà faite, donc n'hésitez pas à cliquer pour découvrir ces oeuvres.

1. Cette semaine j'ai terminé : 

Coeurs de Rouille de Justine Niogret
Très bonne lecture, vous pouvez retrouver mon avis en cliquant sur le titre.


Rebecca de Daphné du Maurier
J'ai beaucoup aimé, très sympathique. Je lirai avec plaisir d'autres œuvres de cette auteur.


Must Love Hellhounds de Charlaine Harris, Nalini Singh, Ilona Andrews et Meljean Brook. 3/4
J'ai terminé la troisième nouvelle, celle d'Ilona Andrews. Cela raconte les débuts entre Andrea et Raphael, j'ai adoré !



2. Et là je suis en train de lire : 

Le trône de Fer, intégrale 3 de G.R.R. Martin
Toujours aussi extra :3



Lestat le vampire de Anne Rice
Lecture commune spécial Halloween avec Coquelicote du blog Sans-grand-intérêt.




Et vous que lisez-vous ?



dimanche 27 octobre 2013

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
de Jonas Jonasson

Éditions Pocket
Sortie le 1er mars 2012
Format poche / 506 pages / 7.10€

Présentation de l'éditeur :
Alors que tous dans la maison de retraite s’apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l’histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d’un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s’est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d’événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao...

Mon avis :

Pas du tout motivée par ce livre, j'ai dû me résoudre à franchir le pas et le lire à cause de mon club de lecture. Et je l'en remercie car j'ai passé un très agréable moment.

Alternant les chapitres du présent et ceux du passé d'Allan, on parcourt les 100 ans que fut sa vie, vie drôlement mouvementée ! Ces voyages sont très intéressants et apportent du rythme au récit. De plus, ils permettent de mieux comprendre les actes actuels de ce héros centenaire atypique. 
 
On peut dire que sa vie ne ressemble à aucune autre. Il a voyagé dans de nombreux pays et rencontré des personnes importantes de l'Histoire du XXème siècle. Mon petit plaisir personnel était d'essayer de trouver chaque référence à ces personnes ou événements qui l'ont touché, comme par exemple Pierre-Karl Fabergé.
En narrant sa vie, l'auteur a retracé une grande partie de l'Histoire du monde du siècle précédent On croise des chefs d'État, traverse des guerres (mondiales ou civiles), influence l'Histoire de 1905 à 2005.

Un autre charme du roman est Allan. C'est un personnage original, qui sous des dehors je-m'en-foutistes est un homme très intelligent et d'une grande curiosité d'esprit. Toutefois, son choix de prendre la vie comme elle vient, fait de lui un homme qui peut sembler plus passif qu'actif. Un point amusant du récit est sa décision de ne pas prendre part à la politique. Il acceptera tout le monde peu importe ses idéologies pourvu que la personne aime boire un coup de temps en temps.
Paradoxalement, cette décision de rester apolitique permet à l'auteur de parler énormément des gouvernements mondiaux, de leurs décisions et de leurs choix en matière de gouvernance. Car en effet, bien que ne voulant pas s'impliquer dans les choses de l'état, Allan est victime du prosélytisme de tous les protagonistes qu'il va rencontrer.
Les autres personnages du récit, ceux de 2005, sont aussi très sympathiques et hauts en couleur. Tous un peu roublards et truands, chaque protagoniste qui va s'ajouter au petit groupe mené par Allan a son caractère particulier et est malgré tout attachant.
Et c'est sans parler de l'inspecteur Aronsson et du procureur Ranelid (ce dernier brillant particulièrement par sa bêtise et son envie de célébrité).

La fin est terriblement amusante et permet de boucler le récit débuté en 2005 et ainsi de comprendre réellement qui est Allan Karlson.

Le style d'écriture est assez particulier. Il y a très peu de dialogues et ceux-ci sont intégrés directement dans la narration, sans passer à la ligne avec un tiret. De plus, chaque nouvelle information est généralement introduite par un petit paragraphe dans lequel on remonte à ses débuts afin d'en expliquer les origines. Cela donne l'impression au lecteur de lire un roman tenant plus du conte que du roman d'aventures.

En conclusion, c'est un livre très agréable à lire, original tant par son écriture que par son intrigue. Le personnage d'Allan est extra et incroyablement attachant. À lire lorsque l'on veut se changer les idées et surtout à prendre au second degré.

Les chroniques d'Édimbourg, tome 1 : 44 Scotland Street d'Alexander McCall Smith

Les chroniques d'Édimbourg
Tome 1 : 44 Scotland Street
d'Alexander McCall Smith

Éditions 10/18
Collection Hors Collection
Sortie le 5 juin 2008
Format poche / 413 pages / 7.10€

Présentation de l'éditeur :
Quand la jeune Pat pousse la porte du 44 Scotland Street, elle espère bien prendre un nouveau départ. Entre son colocataire, un beau gosse insupportable et terriblement séduisant, et son excentrique voisine de palier, Domenica, la voilà entraînée dans une nouvelle vie au coeur de l'Edimbourg bohème. Son travail à la galerie «Something Spécial» s'annonce pourtant un peu morne. Sauf que Pat découvre au fond de l'obscur endroit un tableau qui pourrait bien valoir son pesant d'or et transformer sa vie ! D'abord publiées sous la forme d'un roman-feuilleton, ces chroniques d'Alexander McCall Smith brossent avec humour et tendresse la société d'Edimbourg et composent, entre chasses-croisés amoureux et intrigues haletantes, une savoureuse galerie de portraits. 

Mon avis :

Voilà un livre qui m'a pris quasiment 3 semaines à terminer. Non pas qu'il soit compliqué ou difficile, seulement je dirais qu'il est très laborieux de rentrer dans l'intrigue.

Tout d'abord motivée par la lecture de ce livre qui se déroule à Édimbourg, ville que j’affectionne particulièrement, mon enthousiasme est vite retombé devant le manque d'intrigue et la légèreté des personnages.
J'avais espéré me replonger dans les rues de la ville à travers les mots de l'auteur, capitale que j'ai eu l'occasion de visiter deux fois, toutefois je me suis vite rendue compte que seul un Édimbourgeois pourrait s'y retrouver.
En ce qui concerne l'intrigue, elle est longue à venir et est assez superficielle. Il y a beaucoup de tergiversations pour peu de choses. Néanmoins, je tiens à modérer mes propos : cela se justifie puisque à l'origine ce sont des chroniques publiées dans un journal. En lecture journalière ou hebdomadaire, la lecture doit être beaucoup plus intéressante et prenante.
Les personnages, quant à eux, sont à peine survolés et généralement ils ont un caractère exécrable. Irène, la mère de Bertie, m'a fait bondir plus d'une fois. C'est un personnage horrible. Une mère stupide, bornée, qui par ses envies d'avoir un enfant surdoué, pousse son fils dans des domaines qui ne lui plaisent pas, quitte à lui gâcher son enfance. Pat, qui aurait pu être un personnage intéressant, sombre dans le cliché et va finir par tomber amoureuse de son colocataire narcissique et présomptueux.
Un personnage me semblait intéressant : Lizzie, la fille de Todd, l'agent immobilier, et de Sasha. Le peu de fois où elle est présente, elle fait preuve de jugeote et d'indépendance. Malheureusement, elle fait plus partie des figurants qu'autre chose... De même que Ronnie patronne d'un bar-café, grande lectrice et qui apporte, par touches, quelques axes de réflexion intéressants.
Domenica, la voisine excentrique, qui est la seule qui rattrape un peu tous les personnages principaux, n'a pas su me plaire plus que ça.

Dans l'ensemble c'est un livre qui se lit tout seul, parfait pour la détente ou pour ne pas réfléchir. Je pense, de plus, qu'il devait être plus distrayant de lire les chroniques directement dans le journal. En effet, en ayant un livre dans les mains, il est difficile de prendre du recul et de comprendre que ce sont des chroniques et donc qu'elles ne répondent pas aux même attentes qu'un roman.

Enfin, il faut quand même mettre en avant le talent de l'auteur qui n'avait à chaque fois qu'un jour ou deux d'avance pour écrire ses textes, tenir en haleine le lecteur et faire une histoire cohérente et qui dure dans le temps.

En conclusion, ce sont des chroniques légères et provocantes, parfaites pour décompresser. Badine, l'histoire se laisse lire et les personnages ne sont pas là pour plaire mais pour faire réagir le lecteur.

samedi 26 octobre 2013

L'épreuve, tome 2 : La terre brûlée de James Dashner

L'épreuve
Tome 2 : La terre brûlée
de James Dashner

Éditions Pocket
Collection PKJ
Sortie le 14 août 2013
Format broché / 414 pages / 18.50€

L'épreuve, tome 1 : Labyrinthe de James Dashner

Présentation de l'éditeur :
Et si la vie était pire hors du labyrinthe ? Thomas en était sûr, la sortie du Labyrinthe marquerait la fin de l’Épreuve. Mais à l'extérieur il découvre un monde ravagé. La terre est dépeuplée, brûlée par un climat ardent. Plus de gouvernement, plus d'ordre.... et des hordes de gens infectés en proie à une folie meurtrière errent dans les villes en ruines. Au lieu de la liberté espérée, Thomas se trouve confronté à un nouveau défi démoniaque. Au cœur de cette Terre Brûlée, parviendra-t-il enfin à trouver la paix... et un peu d'amour ?

Mon avis :

Un second tome terrible ! Le niveau d'écriture et la qualité de l'histoire sont maintenus pour le plus grand bonheur du lecteur.
On retrouve Thomas et ses compagnons. Ils ont réchappé au labyrinthe, ils s'imaginent être sauvés, mais ils ne pensaient pas être si loin de la réalité...

Ce livre est un petit bijou. Chaque chapitre apporte son lot de surprises, on ne sait jamais à quoi s'attendre. On ne peut que dévorer cet opus, la tension est présente, les événements sont nombreux et renversants et les questions, toujours aussi importantes, se bousculent. Je l'ai personnellement terminé en 48 heures.
Plusieurs questions que le lecteur a pu se poser dans le premier tome trouveront leurs réponses, mais toutefois, ces dernières apporteront à leur tour leur lot de nouvelles interrogations.

En conclusion, vivement le tome 3, en espérant que l'auteur aura su faire une fin digne de la qualité de ces deux premiers tomes !

Coeurs de Rouille de Justine Niogret


Cœurs de Rouille
de Justine Niogret

Éditions Le pré aux Clercs
Collection Pandore
Sortie le 12 septembre 2013
Format broché / 272 pages / 16€

Présentation de l'éditeur :
Des robots traqués, jadis fidèles serviteurs. Des machines brisées, un mausolée de fer dans ce qui était auparavant la cité du ciel. Et partout flotte l'odeur de chair pétrifiée, car un tueur mécanique écorche les vivants pour voler leur peau. Saxe survit en travaillant sur les golems actionnés par magie. Dresde est une automate qui n'a connu que le luxe avant que son maître l'abandonne. Tout les sépare, et pourtant ils vont partager un rêve commun : s'enfuir de la forteresse volante. Une course peut-être sans espoir : retrouver la mythique porte ouvrant sur la liberté.

Mon avis :
C'est la deuxième fois que je lis un roman de la collection Pandore des éditions Le pré aux clercs et, une fois de plus, le résumé du livre est du n'importe quoi... J'ai été extrêmement déçue, entre les spoilers et les informations erronées, on ne sait plus où donner de la tête. J'ai eu de la chance, ayant lu le résumé en diagonale, j'ai eu les informations au cours de ma lecture et ça a donné tout le charme au livre. Je vais donc prendre le parti de refaire un résumé et partir de celui-ci pour développer ma chronique.

Autrefois fleurissante de technologie, la cité est sur son déclin. La faune et la flore sont du passé, elles ont été remplacées par des machines, si identiques aux vraies mais aussi terriblement dissemblables. Rien n'est naturel, rien n'est réel, même le vent et le soleil sont artificiels. Les agolems, des robots "domestiques", sans esprits et simplets, côtoient les humains, les aident dans leur vie quotidienne.
C'est ainsi que Saxe, apprenti dans la dernière et usine d'agolems, témoin de ce déclin, fatigué de cette vie et voyant qu'aucun avenir ne se dessine devant lui, décide de tout abandonner. Cette fuite va l'entraîner dans l'ancien quartier des artistes, un quartier totalement abandonné où vivaient jadis les plus grands créateurs de golems (ancêtres des agolems) de sa cité. C'est dans cet endroit qu'il va faire plusieurs rencontres qui vont changer sa vie à jamais.

C'est le deuxième livre de Justine Niogret que je lis et j'ai une fois de plus été charmée par son écriture et son style. L'auteur nous plonge dans un monde où les humains sont les derniers êtres vivants existants et loin d'être une apogée, cet univers est plutôt l'apothéose de l'étiolement de tout un peuple. Par le biais de bribes d’histoires et de souvenirs racontés par Saxe et par Dresde, la golem dont il va faire la connaissance, on découvrira l'âge d'or de cette civilisation, une époque où l'ensemble des êtres vivants côtoyaient les machines dans une bonne harmonie.
Saxe et Dresde vont se mettre en quête de cette ancienne civilisation ensemble, humain et golem, liés tous deux par cette envie de liberté, cette envie d'autre chose. Ce désir va les pousser dans les étages inférieurs de la cité, des étages abandonnés ; au dernier palier, dit-on, se trouverait la sortie vers l'extérieur, cette porte scellée et abandonnée.
C'est cette aspiration profonde de retrouver ce qui a été perdu qui est la cause de cet enchaînement d'événements et qui va mener nos héros dans les tréfonds de la cité.

Les protagonistes ont cette envie de chercher dans le passé, dans ces étages inférieurs, une vie peut-être pas meilleure mais en tout cas différente de celle qu'ils ont actuellement et pour cela, ils doivent descendre dans le temps. Chaque étage porte les stigmates de ce peuple, qui à chaque fois qu'il est passé au niveau supérieur a abandonné un peu plus de son humanité et de sa vie. Et dans le même temps, qui tiennent le discours qu'il ne faut pas s'attacher au passé, que les choses déjà vécues ne sont pas meilleures que celles que l'on vit aujourd'hui, elles sont simplement différentes. Le passé est révolu, le présent est à nous et le futur se construit.
Ce livre fait énormément réfléchir, il traite de nombreux sujets mais surtout des conséquences de l'évolution du monde et de tout ce que, paradoxalement, on perd en obtenant de nouvelles choses...

Les personnages sont très intéressants et très bien construits. On se sentira très mal à l'aise au début où apparaît Pue-la-viande. Et on s'attachera énormément à Dresde, la golem qui perd petit à petit sa mémoire. Cette golem qui est humanisée au travers de Saxe qui la voit plus comme une compagne que comme un robot. Il recherche désespérément à travers ses gestes et ses réactions une preuve d'humanité, une preuve qu'elle n'est pas qu'un amas de fils et de circuits, mais bien quelque chose de plus. Le lecteur s’identifiera à Saxe, le seul être humain présent et témoin de cette cité, et c'est avec lui et ses réactions que nous allons plonger dans cet univers futuriste.

La fin (pourvu que l'on ait pas lu le résumé...) est terrible et très prenante. Les dernières pages défilent. Le lecteur est happé par tous les événements qui se précipitent mais sera aussi poussé par la volonté de connaître la réponse à la question de cette fameuse porte qui mènerait vers cet extérieur.

En conclusion, Cœurs de rouille est une dystopie très intéressante autant par son histoire que par ses axes de réflexion. L'écriture est très agréable, l'auteur nous entraîne dans monde terrible qui ne suscite qu'une envie : fuir !

dimanche 13 octobre 2013

Bride Stories de Koru Mori

Aujourd'hui Focus sur un manga que j'apprécie énormément tant pour son histoire que pour ses dessins splendides :

Bride Stories de Kaoru Mori


De son titre original : Otoyomegatari, Bride Stories compte à présent 5 tomes en France. L'histoire raconte la vie des peuples sur la route de la soie au 19ème siècle. On suit plus particulièrement Amir qui se retrouve mariée à Karluk de 8 ans son cadet (!) afin que son clan puisse conclure une alliance. Mais on suivra aussi d'autres clans grâce à Smith, l'explorateur anglais qui parcourt ces contrés afin d'en apprendre le plus possible sur les autochtones.




Voici le résumé du premier tome :
La vie d’Amir, 20 ans, est bouleversée le jour où elle est envoyée dans le clan voisin pour y être mariée. Elle y rencontre Karluk, son futur époux… un garçon de huit ans son cadet ! Autre village, autres mœurs… La jeune fille, chasseuse accomplie, découvre une existence différente, entre l’aïeule acariâtre, une ribambelle d’enfants et Smith, l’explorateur anglais venu étudier leurs traditions.
Mais avant même que le jeune couple ait eu le temps de se faire à sa nouvelle vie, le couperet tombe : pour conclure une alliance plus avantageuse avec un puissant voisin, le clan d’Amir décide de récupérer la jeune femme coûte que coûte…



Les personnages :
Dans les premiers tomes on suit principalement Amir et Karluk. Amir doit s'adapter à sa nouvelle famille, qui a ses propres habitudes et traditions, toutefois elle s'en sort très bien et apporte beaucoup de fraîcheur à son nouveau clan. C'est une jeune femme pleine de ressources. Elle chasse à merveille, apprend beaucoup de choses à ses nouveaux amis et les aide du mieux qu'elle peut. On s'y attache énormément car elle est extrêmement gentille et touchante. Karluk quant à lui, bien plus jeune n'est pas en reste. Bien qu'encore un enfant, il est très mature pour son âge et va tout faire pour qu'Amir se sente chez elle. Sa jeunesse et son affection pour la jeune femme nous le rendra tout aussi attachant.



En parallèle, on suit Smith, cet explorateur anglais un peu maladroit qui traverse la route de la soie afin d'en apprendre le plus possible sur les peuples qui y vivent. Grâce à lui, nous allons découvrir des traditions qui font la richesse de cette région. On découvre aussi plusieurs jeunes personnages comme Pariya, jeune fille très maladroite et un peu bourrue qui cherche juste sa place, mais aussi les jumelles Layla et Leily deux boules d'énergie que leurs parents ont décidé de marier. L'ensemble des personnages est très attachant et on apprécie énormément lorsque l'auteur consacre un chapitre à leurs déboires.




Les dessins :
Comme vous avez pu le constater avec les nombreuses planches que j'ai mises jusqu'ici, les dessins de ce manga sont tout simplement ma-gni-fi-ques. Le trait et les détails sont de vraies œuvres d'art et chaque page apporte de nouvelles splendeurs à découvrir. Les vêtements et les tuniques traditionnels sont dessinés avec adresse, mais aussi les paysages et les animaux qui peuplent ces régions. Avec ces volumes on est à un niveau rarement atteint en matière de qualité graphique. Le lecteur en prend plein les yeux et ce à chaque page.
Deux chapitres m'ont particulièrement marquée dans la beauté du dessin : celui dans lequel Amir va à la chasse pour la première fois et qu'il met sa tenue traditionnelle et le chapitre sur le travail du bois qu'un petit garçon souhaite apprendre. J'en reste sans voix





L'auteur :
Kaoru Mori est née le 18 septembre 1978. Repérée grâce à des dôjinshi (recueils édités par des amateurs souhaitant présenter leurs travaux dans des domaines tels que la littérature, le dessin, etc., et diffusés à des échelles plus ou moins larges de façon confidentielle ou non), son premier manga publié est Emma qui se passe en Angleterre à l'époque Victorienne et où l'on suit Emma, une jeune bonne (d'ailleurs je vous la recommande aussi car bien que les dessins ne soient pas aussi sublimes que ceux de Bride Stories, ils n'en restent pas moins beaux et l'histoire très intéressante). Emma comporte 10 tomes et a eu un certain succès, il s'est vu adapté par deux animés. Bride Stories, commencé en 2008, est son second manga qui connaît encore plus de popularité.

Vous pouvez retrouver sur le site de l'auteur des vidéos d'elle en train de dessiner Bride Stories : ici.

En conclusion je vous recommande chaudement ce magnifique manga qui vous entraînera dans des contrés lointaines grâce à son histoire et à ses dessins enchanteurs.




lundi 7 octobre 2013

C'est lundi, que lisez-vous #30


"C'est lundi que lisez-vous ?" est un rendez-vous livresque à l'origine initié par Mallou, aujourd'hui repris par Galleane, du blog : Le blog de Galleane.

Le principe est simple, il suffit de répondre à 3 questions :
1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?
Personnellement, je ne répondrai qu'aux deux premières questions car je ne sais jamais à l'avance quel livre je vais lire. Cela dépend toujours de mon état d'esprit après en avoir terminé un. ^^
Il y aura aussi le lien de la chronique du livre si elle est déjà faite, donc n'hésitez pas à cliquer pour découvrir ces oeuvres.

1. Cette semaine j'ai terminé :

Blonde, tome 1 de Meg Cabot
Le livre parfait pour se détendre. Sans prise de tête, ni de choses trop compliquées. J'ai passé un agréable moment. Par contre, il va me falloir le tome 2, car la fin est inexistante !


Le Hobbit de J.R.R. Tolkien
J'ai beaucoup aimé ! Très sympathique. Ce fut un plaisir de se replonger dans le monde de la Terre du Milieu.


2. Et là je suis en train de lire : 

Coeurs de Rouille de Justine Niogret
J'apprécie de plus en plus. J'approche de la fin.



Rebecca de Daphné du Marier
Une lecture que l'on me conseille depuis longtemps. Je suis contente d'enfin le lire.



Je poursuis de manière ponctuelle et en lecture secondaire les livres suivants :

- Le trône de Fer, intégrale 3 de G.R.R. Martin
- Must Love Hellhounds de Charlaine Harris, Nalini Singh, Ilona Andrews et Meljean Brook. 2/4







Et vous que lisez-vous ?




mercredi 2 octobre 2013

Il était une fois, tome 3 : La princesse au petit pois d'Eloisa James

Il était une fois
Tome 3 : La princesse au petit pois
d'Eloisa James

Éditions J'ai Lu
Collection Aventures et Passions
Sortie le 21 août 2013
Format poche / 374 pages / 6.95€

Il était une fois, tome 1 : Au douzième coup de minuit de Eloisa James
Il était une fois, tome 2 : La belle et la bête
d'Eloisa James 

Présentation de l'éditeur :
Par une nuit d'orage, Olivia Lytton frappe à la porte du duc de Sconce après que sa calèche a versé dans le fossé. Sublime apparition : ses longs cheveux dénoués ruissellent, sa robe trempée souligne des courbes somptueuses. Ebloui, Quin ne peut s'empêcher de lui voler un baiser. Lui le mathématicien de génie imperméable aux émotions s'embrase soudain pour cette femme au franc-parler déconcertant et au langage fleuri. Aurait-il enfin trouvé la femme de sa vie ? Mais n'est-il pas déjà fiancé ? A la soeur d'Olivia, très précisément ?

Mon avis :

Une fois de plus, Madame James nous éblouit par une magnifique romance dans laquelle le lecteur se verra transporté et retrouvera avec joie des similitudes avec le fameux conte de notre enfance.

Olivia Lytton, fiancée depuis son enfance au fils d'un duc qu'elle n'aime pas, accompagne sa sœur Georgina dans la demeure du Duc de Sconce : Quin. Cette dernière s'est vue inviter par la mère du Duc afin de voir si elle pourrait éventuellement être une bonne Duchesse et ainsi être fiancée à son fils. Cependant, la mère de Quin n'avait pas prévu qu'il succomberait au charme non pas de Georgina mais d'Olivia...


Les personnages sont attachants et bien que l'affection entre Quin et Olivia soit très forte, cette dernière reste attachée à Rupert son fiancé, plus par amitié et compassion que par amour, néanmoins elle lui sera fidèle jusqu'au bout. J'ai beaucoup aimé ce trait de caractère chez elle. Et notamment à cause de cette fidélité et du passé tumultueux de Quin, il y aura beaucoup de préjugés et d'opinions fausses concernant les uns et les autres, plongeant le lecteur dans une grande frustration mais ajoutant pas mal de piment au récit.
Les autres personnages ne sont pas en reste. On s'attache énormément à Georgina qui n'a pas vraiment de chance avec les hommes. Bien que sa passion pour les sciences la comble et lui procure du plaisir et qu'elle ait de nombreuses qualités, elle n'arrive pas à attirer le regard des hommes, sa sœur l'éclipsant par son charisme et son rire.
Rupert quant à lui est un personnage à part. Loin du personnage viril et fort des romans, il fera preuve d'héroïsme et d'une grande gentillesse. À travers Olivia et son attachement pour ce Duc "un peu à l'ouest" on finira par éprouver de la tendresse pour cet homme.

La plume d'Eloisa James nous fait toujours autant rêver et nous entraîne dans une belle histoire dans laquelle elle ne nous épargne pas quelques péripéties. L'humour est toujours présent via des situations cocasses mais aussi un peu pathétiques (je pense notamment à la scène de la bibliothèque au début -.- ) ou au travers d'Olivia qui ne peut s'empêcher de blaguer, de chanter des chansons grivoises ou de s'amuser avec le cousin du Duc. Les chapitres défilent et la fin périlleuse nous tient en haleine jusqu'à la dernière page, nous faisant frissonner pour un final terrible.

Ce que j'apprécie aussi beaucoup dans les œuvres de l'auteur c'est que ses héroïnes ne sont pas parfaites physiquement. Généralement, elle insiste sur le fait qu'elles ont des formes, voire même qu'elles complexent à cause de leurs quelques kilos en trop. C'est agréable d'avoir une héroïne qui ne soit pas filiforme, au poids et au corps parfait, mais une femme quasiment normale.

En conclusion, voici encore une très belle œuvre d'Eloisa James dans laquelle on retrouve tous les ingrédients des premiers tomes : amour, répliques mordantes, humour, danger, péripéties, personnages attachants, le tout enrobé dans une belle prose. À dévorer sans hésitation.

Festiblog #2013



Comme la lecture ne passe pas que par les romans, voici un "petit" billet sur le festiblog qui a lieu chaque année fin septembre. Cette année, oh joie ! j'ai pu m'y rendre et aller mettre un visage sur tous ces dessinateurs que je suis ardemment sur internet. Mon objectif premier de cette visite était de dégoter une magnifique dédicace d'un dessinateur que j'adore : David Gilson ! J'y suis allée avec un ami parisien et on s'est bien amusé.

Pour les néophytes, le festiblog est un événement sur Paris qui réuni des auteurs de bd sur un weekend, on peut les rencontrer, leur parler, leur demander une dédicace et même leur donner des sucreries.

Au lieu de vous faire un long discours, je vais plutôt vous résumer ma journée en image avec quelques petites notes...

Voici quelques photos générales du festiblog :

Des tentes avec des dessinateurs. L'ambiance est quand même excellente et les échanges lors des dédicaces sont épiques.

Tente où se trouvait Maliki, ce qui explique la file de personne...
La file de gens qui s'éloigne de la dernière tente sont les personnes qui attendent d'avoir une dédicace de Maliki... Certaines personnes ont du rentrer bredouilles à mon avis.

Sur le devant de chaque tente, le nom des dessinateurs présents pour les dédicaces sont indiqués (de manière plus ou moins personnalisée...) :




La dédicace de David Gilson ne commençant pas avant 13h, on a pu en profiter pour faire un tour...
Au départ, j'avais repéré un dessinateur que j'apprécie beaucoup : Silver, cependant vu la queue qu'il y avait pour le voir, je n'aurai jamais pu espérer arriver à temps pour la dédicace de David Gilson. J'espère que ce ne sera que partie remise et que je pourrai un jour lui demander une belle dédicace avec un dragon. ^^
Je vous conseille d'ailleurs d'aller faire un tour sur le magnifique projet du 17 mai contre l'homophobie, qu'il gère avec Pochep. Un collectif a été réalisé qui est magnifique. Vous pouvez retrouver des planches sur le site du projet du 17 mai.

On a donc décidé d'aller faire un tour et de découvrir de nouveaux dessinateurs.
Première tente visitée, celle de 30 jours de BD : 

 On clique sur l'image pour aller faire un tour sur le site. Chaque jour = 1 planche de BD gratuite et fun.

Voici les auteurs ou scénaristes présents lorsque j'y suis passée :

Eliascarpe

Eliascarpe : Ma première surprise du jour. je suis son blog depuis quelques années, je n'avais pas vu qu'il serait là. J'ai donc eu le droit à une belle dédicace :

Dédicace d'Eliascarpe

À côté se trouvait : Ibealia, Anton, Piet Bulle, Moino :

Piet Bulle et Anton

Moino et Ibealia

Ibealia a fait une magnifique dédicace à l'ami qui m'accompagnait, un bébé dragon :

Dédicace d'Ibealia

Anton, scénariste m'a fait, quant à lui, un casting improbable sur le thème du festiblog de cette année : les jeux-vidéos :

Dédicace d'Anton

Il s'occupe entre autres de la BD : Deus Ex Machina avec Boutanox. Un projet BD est en cours \o/ J'ai hâte de découvrir ça ! Boutanox est aussi auteur de la saga Vlad (que j'adore), qui raconte avec humour (et autour d'un verre généralement) le quotidien d'un vampire. Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de le voir... Une prochaine fois j'espère !

En attendant la venue de David Gilson (rappelez-vous c'est principalement pour lui que je suis venue au festiblog), petite balade dans les tentes communautaires. Et ce fut alors ma seconde grande surprise du jour : Boulet ! Il n'était pas en dédicace mais réalisait des dessins sur des thèmes imposés par les visiteurs. Loin d'être timide, la discussion battait son plein !

Boulet
Dessin de Boulet - je ne me souviens plus du thème...

Dessin de Boulet sur le thème "Poséidon et la Licorne"


À côté on trouvait un panneau sur lequel les dessinateurs passaient et apportaient leur touche personnelle :


 


Enfin est venue l'heure d'aller faire la queue pour avoir une dédicace de David Gilson ! Il y avait 6 personnes devant et les trois juste avant ont bien voulu que je prenne en photo leur dédicaces, les voici :

Bichon et Mérida

Une petite souris dans Cendrillon

Mylène Farmer avec un chat
Puis ce fut mon tour ! J'ai demandé Merida qui rencontre Pascal, avec un Bichon version chibi en bas. ^^ Pendant qu'il dessinait, on a pu papoter. C'est quelqu'un de vraiment charmant ! En plus d'avoir du talent, il est trop gentil ! J'espère sincèrement pouvoir revenir ! Voici les images :

Merida en cours...

Les cheveux de Merida, du boulot !

Bichon version chibi en cours...

La dédicace *_*

David Gilson

J'étais venue avec un ami qui a aussi demandé une dédicace à David Gilson, la voici :

Bichon jouant avec Simba
En plus des dédicaces, David Gilson proposait des cartes magnifiques, je me suis fait plaisir :



Début novembre sortira la première BD réalisée entièrement par David Gilson : Bichon. Je vous encourage à découvrir cette BD ! Idéalement, l'auteur aimerait en faire 10 tomes, pour voir Bichon grandir de 8 à 18 ans.

Petit update :
Voici une autre dédicace du festiblog de Martin Vidberg sur son livre, Le journal d'un remplaçant :



Voici ce qui a conclu ma courte journée au festiblog. J'en suis revenue des étoiles plein les yeux, avec de belles dédicaces et de nouveaux dessinateurs à découvrir !
Merci beaucoup aux auteurs présents pour leur gentillesse ! Merci aux organisateurs pour ce très beau festival ! C'était vraiment extra, à l'année prochaine j'espère !