dimanche 30 janvier 2022

Little Bridge Island, tome 4 : No Words de Meg Cabot

  



No Words
de Meg Cabot

Éditions Piatkus Books

Sortie le 12 octobre 2021
Format broché / 368 pages / Prix 9,07 €



Présentation de l'éditeur :

Welcome to Little Bridge, one of the most beautiful islands in the Florida Keys, home to sandy white beaches, salt-rimmed margaritas and sizzling romance . . .
Jo Wright always swore she'd never step foot on Little Bridge Island - not as long as her nemesis, bestselling author Will Price, is living there. Then Jo's given an offer she can't refuse: an all-expenses paid trip to speak and sign at the island's first ever book festival. And when she finds out Will won't even be on the island, there's no reason to refuse.
But when she arrives on Little Bridge, Jo is in for a shock: Will is not only at the book festival, but seems genuinely sorry for his past actions - and more than willing not only to make amends, but prove to Jo that he's a changed man.
Things seem to be looking up - until disaster strikes, causing Jo to wonder: do any of us ever really know anyone?

Mon avis :

J’ai tout commencé à l’envers puisque No words s’avère être le quatrième tome d’une saga. Mais qu’importe, pas besoin d’avoir lu les précédents pour lire cette histoire. Les sagas romantiques de Meg Cabot peuvent se lire de façon indépendante, toutefois on peut recroiser des personnages des tomes précédents comme personnages secondaires ou de façon anecdotique. 

Jo Wright est une auteure de roman jeunesse à succès qui se voit invitée à un festival littéraire sur une île paradisiaque : Little Bridge Island. Un seul bémol, c’est là que vit son némésis : Will Price, auteur de 
Best-Seller. Néanmoins, la compensation financière et l’assurance de son éditrice que Will est sur un autre continent pour l’adaptation d’un de ses romans en film, pousse Jo à participer à ce festival. 

Meg Cabot est géniale comme auteure de romans légers, mignons, humoristiques, bref de vraies comédies romantiques. Les livres se lisent tout seul, de vrais page-turner. On se régale, on en redemande. 
Les personnages sont intéressants, amusants, attachants, du moins pour la plupart. On retrouve aussi notre lot de personnes odieuses ou malfaisantes. Il faut bien quelques rebondissements à l’intrigue. 

Si vous cherchez à vous détendre, à passer un bon moment sans soucis, au cours duquel votre coeur fondra et vos yeux se lèveront parfois au ciel tellement ça-fait-rêver-mais-ça-n-existe-pas-dans-la-vraie-vie-voyons, les romans de Meg Cabot sont fait pour vous et particulièrement cette sage de Little Bridge Island. 

Betwixt and Between, tome 2 : Bewitched de Darynda Jones

  



Bewitched: Betwixt & Between Book Two
de Darynda Jones

Éditions Darynda Jones

Sortie le 28 septembre 2020
Format broché / 272 pages / Prix 12,40 €



Présentation de l'éditeur :

A Paranormal Women’s Fiction with a bit of class, and a lot of sass, for anyone who feels like age is just a number!

Forty-something Defiance Dayne only recently discovered she comes from a long line of powerful witches. Added to that was the teensy, infinitesimal fact that she is what’s called a charmling. One of three on the entire planet. And there are other witches who will stop at nothing to steal her immense power, which would basically involve her unfortunate and untimely death.

No one told her life after forty would mean having to learn new lifeskills—such as how to dodge supernatural assassins while casting from a moving vehicle—or that the sexiest man alive would be living in her basement.

Whoever said life begins at forty was clearly a master of the underappreciated and oft maligned understatement.

Mon avis :

Ce second tome poursuit sur la lancée du premier. On retrouve Deph juste après (ou presque) le cliffhanger du premier tome. Énormément de questions viennent s’ajouter à celles que l’on avait déjà et comme à son habitude, Defiance, dans toute sa désorganisation personnelle, nous entraîne sur de nombreux chemins tortueux avant que l’on puisse avoir des réponses. 

Passages touchants, dramatiques, sensuels, amusants… ce tome regroupe encore beaucoup de bonnes choses. De nouveaux personnages secondaires s’ajoutent au groupe déjà présent et, encore une fois, dans toute leur originalité et bizarrerie, on les aime. Des personnages nettement moins amusants, voire même diaboliques, font aussi leur apparition pour donner quelques sueurs froides à notre héroïne. 

La plume de Darynda Jones est toujours excellente et on en redemande. Je n’ai qu’une envie, continuer la saga, retrouver Defiance, sa famille, ses amis et ses nouvelles connaissances. 




Betwixt and Between, tome 1 : Betwixt de Darynda Jones

  



Betwixt: A Paranormal Women's Fiction Novel
de Darynda Jones

Éditions Darynda Jones

Sortie le 18 février 2020
Format broché / 254 pages / Prix 11,18 €



Présentation de l'éditeur :

Divorced, desperate, and destitute, former restaurateur Defiance Dayne finds out she has been bequeathed a house by a complete stranger. She is surprised, to say the least, and her curiosity gets the better of her. She leaves her beloved Phoenix and heads to one of the most infamous towns in America: Salem, Massachusetts.

She's only there to find out why a woman she's never met would leave her a house. A veritable castle that has seen better days. She couldn't possibly accept it, but the lawyer assigned to the case practically begs her to take it off her hands, mostly because she's scared of it. The house. The inanimate structure that, as far as Dephne can tell, has never hurt a fly.

Though it does come with some baggage. A pesky neighbor who wants her gone. A scruffy cat who's a bit of a jerk. And a handyman bathed in ink who could moonlight as a supermodel for GQ.

She decides to give it three days, and not because of the model. She feels at home in Salem. Safe. But even that comes to a screeching halt when people begin knocking on her door day and night, begging for her help to locate their lost objects.

Come to find out, they think she's a witch. And after a few mysterious mishaps, Dephne is beginning to wonder if they're not right.

Mon avis : 

À 44 ans, Defiance alias Deph devient l’heureuse héritière d'une maison dans la ville de Salem. Cela tombe à point nommé puisque son divorce s’est très mal passé et qu’elle a tout perdu au profit de son ex-mari. Seulement, elle n’a que quelques jours pour prendre possession des lieux comme stipulé dans le testament. 
N’ayant rien à perdre, Defiance fonce à Salem pour découvrir cette maison et en savoir plus sur la personne qui a fait d’elle son héritière. Quelle n’est pas sa surprise quand des personnes viennent sonner à sa nouvelle maison pour lui dire qu’elle est une sorcière et qu’ils ont besoin d'elle pour  retrouver des choses.

Darynda Jones a repris tous les bons ingrédients de sa série Charley Davidson : une héroïne un peu loufoque mais très attachante, des personnages secondaires tellement adorables que l’on voudrait tous les adopter, de la magie, des drames, des enquêtes et un homme sexy à souhait. 
Humour, réparties croustillantes, action, ce premier tome se dévore. On souhaite en savoir plus sur cette maison, sur la personne qui y habitait avant, sur la magie et tout le reste. 
On est happé par ce monde que découvre Deph de façon très lente et très désordonnée, toute fidèle à elle-même. 

Espérons que la saga soit rapidement éditée en France, je suis sûre qu’elle rencontrera un franc succès comme sa précédente série.



La Trilogie du Tearling Tome 1 : Reine de cendres de Erika Johansen

  



La Trilogie du Tearling
Tome 1 : 
Reine de cendres 
de Erika Johansen

Éditions Le Livre de Poche

Sortie le 18 octobre 2017
Format poche / 608 pages / Prix 8,90 €



Présentation de l'éditeur :

Après la mort de sa mère la Reine Elyssa, Kelsea Raleigh a grandi en exil, loin des intrigues du Donjon royal où son oncle a pris le pouvoir. Le jour de ses dix-neuf ans, une garde l’escorte de son repaire à la capitale, où elle doit reconquérir la place qui lui revient de droit. Kelsea ne s’est jamais sentie aussi peu capable de gouverner. Pourtant, les atrocités qu’elle découvre vont la pousser à commettre un acte d’une incroyable audace, qui jette tout le pays dans la tourmente. Long périple semé d’embûches, plein de bruit et de fureur, de trahisons et de combats… Pour Kelsea, l’épreuve ne fait que commencer.

Mon avis : 

Le jour de ses 18 ans, une bande de cavaliers viennent chercher Kelsea afin qu’elle prenne possession de son trône que son oncle, régent, occupe depuis la mort de sa mère. 
Kelsea a été élevée perdue au milieu d’une forêt à l’autre bout de son royaume loin des tribulations de la cour. Elle a été élevée pour être reine. Toutefois, il y a une grande différence entre la théorie et la pratique. 

C’est un premier tome prenant qui pose les débuts de Kelsea en tant que Reine dans son royaume. Beaucoup de personnes la voudraient morte pour leurs intérêts personnels. Elle va devoir se méfier de tout le monde, mais elle devra aussi apprendre à faire confiance car l’entreprise de reprendre la main sur son royaume est trop grande pour elle seule. 

Action, complots, morts, bravoure, magie, traîtrises, amitié… L’auteur a mis beaucoup d’ingrédients dans ce premier tome. Le lecteur se retrouve happé par le récit de cette future grande reine. On apprécie de voir évoluer Kelsea. Elle a été préparée à ce moment toute sa vie, mais c’est là où elle découvre réellement quel genre de personne elle est et quel héritage elle veut pour son royaume. 

On apprend beaucoup de choses et de nombreuses réponses sont délivrées dans ce premier opus. Ainsi, il peut facilement se lire comme découverte et même si le lecteur n’accroche pas, il pourra facilement s’arrêter à la fin sans trop de frustrations de connaître la suite. 

C’est un premier tome prometteur et intéressant. L’auteur nous propose une histoire épique d’une reine qui va devoir remettre sur pied un royaume maltraité depuis de nombreuses années. 


Le dernier apprenti sorcier, tome 1 : Les rivières de Londres de Ben Aaronovitch

  



Le dernier apprenti sorcier, 1 : Les rivières de Londres
de Ben Aaronovitch

Éditions J'ai lu

Sortie le 5 février 2014
Format poche / 416 pages / Prix 8,00 €



Présentation de l'éditeur :

L'agent Peter Grant ne croyait pas aux fantômes, jusqu'au jour où un étrange personnage lui affirme avoir assisté au meurtre sur lequel il enquête. Un témoin providentiel... s'il n'était mort depuis plus d'un siècle ! Et Peter n'est pas au bout de ses surprises : recruté par l'inspecteur Nightingale, il intègre l'unité de la police londonienne chargée des affaires surnaturelles. Au programme, traquer vampires, sorcières et autres créatures de la nuit ; maintenir la paix entre les forces occultes de Londres ; tenir à distance les divinités trop entreprenantes ; et bien sûr apprendre le latin, le grec ancien et une montagne d'incantations bizarres et pour le moins rébarbatives. Peter doit en passer par là, s'il veut un jour devenir à son tour le dernier sorcier de Londres...

Mon avis :

Dans le Londres d’aujourd’hui, un jeune policier, Peter, se retrouve à surveiller une sordide scène de crime où une personne s’est fait décapiter. Tout à sa surveillance, il en vient à discuter avec un témoin du meurtre, témoin qui n’a qu’un seul petit souci : c’est un fantôme…
Il se retrouve alors affecté à une unité spéciale en crimes surnaturels et devient ainsi le premier apprenti sorcier en plus de 70 ans. 

On se balade dans tout Londres et même ses environs. Pour ceux qui connaissent bien la ville, ce doit être vraiment agréable de reconnaître les endroits cités et de pouvoir les visualiser.
La magie est bien présente dans ce roman mais de façon particulière, avec ses règles et ses difficultés. On se rend compte qu’il va falloir beaucoup de temps et de patience à Peter pour maîtriser la magie et bien comprendre les jeux de pouvoirs entre les différents êtres magiques. L’auteur nous immerge dans un monde dont on ne perçoit, dans ce premier tome, que le sommet de l’iceberg. 

Côté écriture, on ressent le style plus masculin de l’auteur, et avec le personnage principal lui aussi de sexe masculin, cela fait un petit débordement de testostérone qui pourrait déplaire à certain. Le rythme est soutenu et le lecteur n’a que peu de répit dans cette folle course poursuite du serial killer. 

L’enquête est bien menée et intéressante. On se prend au jeu et on cherche, avec Peter, à retrouver qui est à l’origine de ces meurtres sordides. L’auteur ne nous épargne pas les détails gores des crimes et drames que le héros va croiser sur sa route. 
C’est un premier tome intriguant, qui pose les bases d’un monde magique original. 




La Petite Boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan

  



La Petite Boulangerie du bout du monde
de Jenny Colgan

Éditions Pocket

Sortie le 7 janvier 2016
Format poche / 512 pages / Prix 8,20 €



Présentation de l'éditeur :

Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu'un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l'abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n'était qu'un break semble annoncer le début d'une nouvelle vie...

Mon avis :

Décidant de laisser derrière elle Plymouth, son ex et son ancien emploi, Polly, avec le peu d’argent qu’il lui reste, se retrouve à louer un petit appartement miteux sur une minuscule île des Cornouailles. Essayant tant bien que mal de remettre sa vie en ordre, Polly décide de prendre son temps et de faire des choses qu’elle aime, comme faire du pain. Une chose en entraînant une autre, ce petit plaisir personnel va prendre de plus en plus de place dans sa vie et dans celles des habitants de l’île. 

C’est une romance, combinée avec un fond de développement personnel. En plus de Polly, on croise d’autres personnages s’étant totalement reconvertis et cherchant à être plus heureux dans leur vie quitte à tout plaquer et à venir faire du pain sur une île isolée du monde plusieurs heures par jour. 
On croise plusieurs personnages avec des caractères différents et chacun son lot de surprises. Tout n’est pas rose ni parfait. Polly rencontrera des difficultés, des revers, un drame, avant de retrouver une certaine stabilité dans sa vie personnelle et professionnelle. Ce qui rend le roman moins fantasque, malgré quelques éléments rocambolesques. 

C’est donc un roman qui parle de différents types de deuil, de reconstruction, d’amour, d’amitié, de travail. Un roman qui apporte son lot de joie et de petits bonheurs, de sourires et de larmes.