mercredi 5 juin 2013

Vengeance de Fabrice Colin

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Vengeance
de Fabrice Colin

Éditions Bragelonne
Sortie le 27 mai 2011
Format broché / 336 pages / 10€

Présentation de l'éditeur :
Il y a des siècles de cela, nous avons tué notre dieu ; nous pensions pouvoir vivre sans lui. Nous nous trompions.
Le mal qui nous habitait nous a presque entièrement dévorés.
Nous avons fui nos terres dans l’espoir de lui échapper.
Nous sommes venus ici. Nous avons asservi les peuples barbares, pensant que c’était notre droit.
Mais le mal qui dormait en nous ne nous aurait jamais laissés en paix. Et nous allions disparaître, vaincus par notre propre folie.
Un homme alors s’est dressé, un indigène, un fils de nomade, réclamant vengeance. Les barbares l’appelaient le Laïsham : « le lion ».
Il fut notre rédemption ; il fut notre sauveur. Nul ne sait où il se trouve désormais.
Voici l’histoire de son passage.


Mon avis :

Lecture découverte de l'auteur Fabrice Colin qui a écrit de nombreux livres dans différents genres.
Ici Vengeance, livre dans le genre fantasy. Un livre que j'ai beaucoup apprécié !
Un livre qui pour ma part m'a fait penser au film Braveheart. On y retrouve beaucoup d'éléments similaires : un guerrier qui perd tout et qui fini guidé par la vengeance à mener une armée pour sauver son pays et le sauver.

L'ouvrage débute avec le héros que l'on découvre enfant, sa famille et son village se font décimer par les Senthaï, des créatures à moitié humaines, qui dévastent et tuent tout sur leur passage.
Tirius, seul survivant, va être élevé dans une cité voisine : Dât Lakhan, il y sera éduqué convenablement. Bien des années plus tard, voulant aider son maître le frère de l'empereur, il acceptera d'endosser les tords de celui ci et il devra fuir la cité en paria.

L'auteur a su créer un univers intéressant. Les Asenath ont tué leur Dieu et ont fui leur terres pour arriver dans le royaume de notre héros (qui lui est un Ishwen). Ce sont eux qui l'on élevé une fois orphelin.
Du fait d'avoir tué leur Dieu, ce peuple a créé une sorte de culte : les Mères Douleurs, ce sont des femmes qui endossent et se chargent de se repentir des péchés des Ashwen. Elles sont soigneuses et font aussi une sorte de magie nécromancienne. Elles vivent recluses dans des monastère et de manière très secrète.
Cette partie là m'est un peu confuse, car ils en parlent peu. A priori ils auraient conservé le coeur de leur Dieu et une des nones serait la Voix de celui ci. Cette voix se manifeste à la première personne du singulier. C'est assez troublant et il faut attendre la fin du livre pour comprendre qui parle dans ces moments là.
J'ai l'impression d'être passé à côté de certaines choses  concernant ces soeurs, c'est un peu frustrant.

En plus d'avoir tué leur Dieu, les Asenath ont pris dans leur valise une terrible menace : les Senthaï. Ce sont des créatures horribles, qui font subir les pires sévices à leurs victimes. Dès le premier chapitre on fait leur connaissance;  il faut avoir le coeur bien accroché. C'est cette menace qui fera s'unir les différents peuples afin de repousser ces monstres.
Ces créatures sont très particulières et elles donneront sujet à réflexion au lecteur quand à leur origine.

C'est un récit ou il y a beaucoup d'action, de combats, de fuites, de machinations et bien sur de vengeance. Avis aux amateurs du genre, vous serez comblés.
Cependant, l'ensemble du livre est écrit de manière très explicite. Le premier chapitre m'a beaucoup dégoûté. Je me suis dit : "Allons bon, si ça commence comme ça je vais avoir du mal à le finir". Heureusement ces scènes difficiles sont peu nombreuses. Mais quand elles sont là... Faut s'accrocher. Il y a notamment une scène à la fin horrrrrible !! Surtout que j'avais vu venir l'affaire et je me disais : "Non impossible, non il ne va pas faire ça ! Non ! Non !!!! Pourquoi vous réagissez pas???". J'ai été contente de recevoir un coup de fil en plein milieu de cette scène car j'étais tellement prise dans l'histoire que c'en était traumatisant.
Mais le pire, ce qui m'a énormément surprise au cours de cette lecture, c'est que j'étais complètement prise dans l'histoire ! Je voyais les machinations, je devinais ce qui allait se passait, et malgré tout, j'avais du mal à lâcher le livre. J'ai encore du mal à définir le pourquoi cet engouement... L'auteur a un sacré talent, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Et puis je crois que j'ai du aussi m'attacher à Tirius.

Car Tirius est un personnage... comment dire... extrêmement naïf... Non c'est vrai il faut le dire. C'est un guerrier aguerri, courageux, honnête,  brave et même intelligent. Un homme comme on en fait rarement et que l'on voudrait connaître.
Le problème (et de taille !!) c'est qu'il est trop naïf, et résultat, il fini toujours par se faire avoir ! Mais lui, quand il se fait avoir c'est de la manière la plus horrible qui soit (c'est même crescendo) et il fini par perdre tout ce à quoi il tient...C'est un trait de caractère dont il ne se départira pas de sa vie...
Son honnêteté et sa gentillesse, lui font oublier que tout le monde n'est pas comme lui, qu'il vit dans un monde cruel et qu'il côtoie des personnes ambitieuses qui sont prêtes à tout pour arriver à leurs fins. Résultat des courses, tout le long de l'ouvrage il souffre et se débat pour s'en sortir.
Il va rencontrer de nombreux personnages aux cours de sa vie, certains l'aideront, d'autres lui mettront des bâtons dans les roues. Dans l'ensemble ils seront des petits éléments dans la vie de Tirius qui contribueront l'établissement de son destin.

En somme, un livre de fatasy intéressant, qui est très prenant, avec des scènes terribles mais qui fait aussi réfléchir quand à ce que chacun possède en soi.

Vengeance

Ci dessous les liens (cliquez sur les bannières) vers d'autres articles des membres du club sur des livres de Fabrice Colin :

Bal de Givre à New York Par NyrA :
Bal de givre

L'article de A Vos Souhaits par Dawn :
A vos souhaits

Et Camelot par  Dawn

Big fan et Bal de Givre à New York par Maia : C'est lundi que lisez-vous?


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