mercredi 5 juin 2013

Anne... la Maison aux Pignons Verts, tome 1 de Lucy Maud Montgomery

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Anne... La Maison aux Pignons Verts
de Lucy Maud Montgomery

Éditions Quebec Amérique
Sortie le 11 décembre 2001
Format semi poche / 374 pages / 12.95$

Présentation de l'éditeur :
À travers le récit de la vie d’Anne Shirley, une jeune orpheline recueillie par les Cuthbert à Green Gables, Lucy Maud Montgomery nous invite à partager la vie des habitants de l’Île-du-Prince-Édouard au début du siècle dernier. Personnage attachant, la petite Anne aura tôt fait de séduire son entourage par son courage, sa détermination et sa débrouillardise.

Sur le quai de la gare, Marilla et Matthew attendent l'orphelin qui les aidera sur leur ferme. C'est une rouquine aux yeux pétillants qui se présente... Jouir de la magie des mots, rire de ses propres défauts, s'émerveiller face à la nature, découvrir un coin de pays pittoresque, voilà ce qui nous attend dans ce roman inoubliable.
Voici le plus grand classique canadien-anglais de tous les temps, vendu à plus de 60 millions d'exemplaires, traduit en 40 langues et adapté plusieurs fois pour le cinéma et la télévision. L'histoire de cette petite orpheline de l'Île-du-Prince-Édouard a véritablement envoûté les jeunes et les moins jeunes!

Mon avis :

"Voici le plus grand classique canadien-anglais de tous les temps". Entièrement d'accord et je regrette amèrement qu'il ne soit pas plus connu en France...
Personnellement, j'ai découvert enfant l'univers d'Anne avec la série TV Les Contes d'Avonlea, dont je suis totalement fan, puis en regardant le film : Le bonheur au bout du chemin.
Adorant cet univers, je me suis décidée un jour à acheter le livre. Et je ne le regrette absolument pas, bien au contraire !!

C'est vraiment un livre fantastique qui vous entraîne dans la vie et l'immagination d'Anne sur l'île-du-Prince-Édouard au Canada.
Matthew et Marilla Cuthbert, frère et sœur, vieillissent et ne peuvent plus entretenir la ferme familiale comme avant. Ils décident alors d'adopter un petit garçon afin de les aider à la ferme. Manque de chance, la personne en charge de l'adoption se trompe et ils se retrouvent avec une jeune fille, rousse, à la langue bien pendue : Anne.
Cette jeune fille va changer leur quotidien : elle est vive, avec une imagination débordante et incroyablement rafraîchissante. Elle n'arrête pas de parler et s'invente des histoires afin de vivre sa vie de manière plus romanesque. Elle finira par conquérir le cœur de Marilla et Matthew et restera à Avonlae.

Au cours de la lecture, on va découvrir la vie au début du vingtième siècle, mais aussi surtout la magnifique île-du-Prince-Édouard.
Celui qui lit ce livre finira par succomber au charme de cette île magique et d'une splendeur incroyable ! Si un jour j'ai la chance d'aller au Canada, il est évidement que cette île sera une étape indispensable à ce voyage !!!

On s'attache à Anne, cette petite fille qui, jusqu'à ses 10 ans, n'a pas été gâtée par la vie. Ses parents sont morts alors qu'elle était bébé et elle a passé sa jeunesse dans les orphelinats. Cette enfant, pour compenser, profite de la vie au maximum et, est d'une curiosité immense. Elle voit toujours le bon côté des choses et s'invente des histoires afin de rendre sa vie plus fabuleuse.
De plus, elle n'arrête pas de parler, cela pourrait être épuisant mais elle est tellement vive et intelligente, a des idées et des histoires tellement incroyables, qu'il est fantastique de la suivre dans ses raisonnements.
Elle se mettra dans des situations incroyables d'ailleurs à cause de son imagination un peu trop débordante, mais aussi  à cause de sa langue un peu trop pendue !
Marilla et Matthew se chargeront d'elle. Ce sont deux personnages au cœur gros comme ça, bien que Marilla ait plus de mal à l'admettre. Matthew, peut bavard, va être un compagnon de valeur pour Anne, ils vont vite devenir complices et Matthew s'attachera énormément à cette enfant. Marilla, elle, va être plus dure afin de calmer les ardeurs de la jeune fille, mais sous ses airs revêches se cache un personnage très attachant et d'une grande tendresse.
Anne se fera une amie sur son île, son amie de cœur : Diana, avec qui elle fera les 400 coups.
Et puis bien sûr, il y a Gilbert Blythe, qui deviendra son ennemi après qu'il l'ai traité de poil de carotte. À partir de ce jour, elle se fera un devoir de toujours être meilleure que lui à l'école et une grande rivalité va s'installer entre eux.
Il y a de nombreux autres personnages, ils sont tout aussi attachants, ils forment à eux tous une communauté très soudée à Avonlea.

Ceci est le premier tome et on peut s'arrêter à la fin. Il décrit la vie d'Anne de ses 11 ans à ses 16 ans, si je me rappelle bien. La saga raconte l'ensemble de sa vie et chaque tome est une étape de celle-ci. Personnellement je ne les ai jamais trouvé dans des librairies, j'ai dû les acheter sur le net. Mais on les trouve en français sur amazon ou directement chez l'éditeur.

En conclusion, c'est une œuvre pour moi incontournable, un livre magique et rafraîchissant. Vous serez entraîné avec Anne dans sa vie sur cette île merveilleuse qu'est l'Île-du-Prince-Édouard.Extrait :

"- Oh, vous pouvez parler autant que vous voulez. Ça ne me dérange pas.
- Oh, merci, merci beaucoup. Je sens déjà que vous et moi, nous allons nous entendre merveilleusement. C’est un tel plaisir que de pouvoir parler quand on veut, sans se faire dire que les enfants sont faits pour être sages et pour se taire! On m’a répété ça des millions de fois. Et les gens rient de moi, en plus, parce que j’utilise de grands mots. Mais si on a de grandes idées, il faut bien se servir de grands mots pour les exprimer, pas vrai ?
- Eh bien, ma foi, ça me semble raisonnable, dit Matthew.
- Mme Spencer a dit que je devais avoir la langue bien pendue par le milieu. Mais ce n’est pas vrai : elle est solidement arrimée à un bout. Mme Spencer a dit que votre domaine s’appelle Green Gables à cause de ses pignons verts. Je lui ai arraché tout ce qu’elle savait sur le sujet. Elle m’a dit qu’il y avait plein d’arbres tout autour. J’étais aux anges! J’adore les arbres. Il n’y en avait pas autour de l’orphelinat, à peine quelques pauvres choses chétives et rabougries, devant la bâtisse, étouffées dans des cages en forme de grilles et peintes en blanc. On aurait dit des orphelins, eux aussi, ces pauvres arbres. J’aurais presque pleuré, rien qu’à les regarder."

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